Avr 2 2023

Attention aux arnaques (faux acheteurs) sur Marketplace (Facebook).

Les ventes en ligne d’articles de seconde main ont de plus en plus de succès, bien souvent il s’agit d’objets dont nous n’avons plus besoin et qui peuvent nous rapporter un peu d’argent, ce qui n’est pas négligeable.
Facebook, l’a bien compris en mettant sur sa plateforme : Marketplace.

Facebook Marketplace se présente donc comme une réelle boutique de seconde main directement accessible sur le web. Chacun peut y publier une annonce et y acheter un article de son souhait. La vente et l’achat de produits sur la marketplace de Facebook présentent des avantages indéniables : proximité, rapidité et facilité de recherche d’un article, contact direct du vendeur, etc. Découvrez les principales fonctionnalités de Facebook Marketplace.

Prenons cet exemple :

Vous souhaitez vendre une machine à café, une fois mise en ligne, c’est là qu’il faudra être très méfiant envers les acheteurs potentiels :

Quelques précautions seront à prendre afin d’éviter de vous faire arnaquer par un potentiel acheteur.

Aucun recours n’est possible face à cette arnaque. Et c’est valable pour tous produits.

Votre annonce est en ligne

Une fois que votre annonce est en ligne, votre machine à café mise en vente va attirer des personnes dont certaines malveillantes qui vont vous proposer d’acheter votre machine par l’intermédiaire de transporteurs assurant de vous payer à la livraison.

Les plus fréquemment utilisés pour ce genre d’arnaque sont :

**UPS, DPD, DHL, Paypal (ou encore Bpost pour la Belgique)**

Avec l’habitude il est facile de les repérer notamment par l’orthographe déficient, de plus ils procèdent souvent de la même façon quitte à vous réserver votre objet en vous proposant de rajouter de l’argent, argent que vous n’aurez évidemment jamais.

Le principe étant toujours le même, ci-dessous 2 exemples de conversation que vous aurez avec votre interlocuteur/potentiel acheteur sur votre messenger :

Dans l’exemple N°1 (ci-dessus), on peut voir que l’escroc nous demande si l’article est toujours disponible et propose de faire le règlement par DPD.

Dans l’exemple N°2 (ci-dessus), le message d’un autre acheteur intéressé par notre machine à café, on peut voir que cet escroc propose une alternative très similaire à celui précédemment : évidement l’ayant repéré, nous jouons avec lui en lui disant que nous préférerions lui envoyer le colis par DPD, voulant voir si il allait nous dire OK! mais il a continué avec UPS et nous explique lui aussi comment cela fonctionne.

Market place est FARCI d’arnaqueurs!
En l’espace de 2 jours, nous avons eu 10 messages se faisant très insistant de faux acheteurs. Il existe une multitude d’arnaque sur les sites de petite annonces.

Soyez prudent,

éviter de vendre à distance ou de recevoir l’argent par l’intermédiaire de…,
vérifier le profil Facebook de l’acheteur, privilégier des transactions sécurisées ou en main propre.
Attention également au paiement via Paypal.
Oubliez toutes personnes vous proposant de rajouter de l’argent pour réserver votre article.

Dans un article publié par la rtbf.be, Olivier Bogaert, spécialiste de la cybersécurité à la Computer Crime Unit explique que le Marketplace de Facebook

« est devenu la source principale des arnaques sur internet », explique-t-il.

Avec la pandémie, on est passé beaucoup plus par le numérique, continue Olivier Bogaert. Les gens ont peut-être décidé de faire du tri chez eux, de gagner un peu d’argent en revendant leurs objets. Et pour ça, beaucoup utilisent Marketplace ». De quoi attirer les escrocs…

En effet, explique Olivier Bogaert,

« l’escroc propose d’envoyer un facteur d’une société de transport (DHL, Bpost pour la Belgique ou autre dans les autres pays – France – Suisse – Canada) pour récolter le colis. La suite peut se passer de différentes manières mais souvent, le vendeur reçoit un e-mail de la société de transport. L’e-mail (qui est un faux) indique au vendeur qu’une somme d’argent a été versée et que pour la recevoir, il doit indiquer son numéro de compte. On peut aussi lui demander de payer des frais de transport ».

De fil en aiguille, continue Olivier Bogaert,

« on dit au vendeur qu’il faut vérifier s’il est bien le titulaire du compte et on va lui demander son code d’authentification via lecteur de carte. En suivant toutes ces étapes, la personne ne réalise pas qu’elle a livré toutes les informations permettant à un escroc de prendre totalement le contrôle de ses comptes. La victime se retrouve alors avec un compte à vue vidé et parfois un compte épargne bien entamé. »

Le spécialiste de la cybersécurité rappelle qu’il faut se montrer extrêmement prudent avec les ventes en ligne.

« Quand une proposition est instantanée, il faut se méfier », explique-t-il. « Il faut insister pour que l’échange se fasse en présentiel et surtout, ne jamais donner suite lorsqu’on vous demande une identification au digipass (lecteur de carte) ».

« Le bon réflexe aussi, si l’échange implique une société de transport, c’est de contacter directement celle-ci via le numéro de téléphone officiel. J’ai reçu le témoignage d’une personne qui a découvert l’arnaque comme ça », ajoute Olivier Bogaert.

Autre astuce : toujours vérifier les e-mails qu’on reçoit.

Sur son site internet, la société de transport DPD insiste par exemple sur le fait de regarder les terminaisons d’adresse des e-mails.

Ainsi, un e-mail d’une adresse se terminant par @dpd.fr est fiable, mais un e-mail se terminant par exemple avec @gmail.com (comme dpd@gmail.com) ne l’est pas.

et enfin

« Quand on reçoit un mail, ce n’est pas toujours évident », explique Olivier Bogaert.
« Sur smartphone, on voit le nom de l’expéditeur s’afficher mais pas l’adresse e-mail.
Il faut penser à cliquer sur le nom de l’expéditeur pour avoir les détails, pour vérifier l’e-mail », ajoute-t-il.