Détournement d’une banderole par des sympathisants de Marine Le Pen

Il n’y aurait en principe pas besoin de vous dire que cette photo fait l’objet d’un montage et qu’elle est FAUSSE.
Mais celle-ci ayant été partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux, nous avons décidé d’en faire un court article, en guise d’exemple, parmi tant d’autres, de la propagande de la fachosphère qui n’a aucune limite.


Le 5 mai 2017, Greenpeace a déployé une banderole anti-FN sur la tour Eiffel.

Des militants de Greenpeace avaient déployé  une banderole contre le Front national sur la tour Eiffel affichant la devise « Liberté Égalité Fraternité ».

Cette action avait été menée deux jours avant le second tour de la présidentielle et visait à « mettre en garde contre le projet de Marine le Pen et ce qu’il représente comme risques pour les associations et au-delà » avait déclaré à la presse Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.


La photo « Marine Présidente, Macron dehors » est donc la photo de l’action Greenpeace dont l’écrit a été changé tout simplement.


On peut d’ailleurs retrouver des photos sous des angles différents sur gettyimages.fr.

Une action qui avait posé problème alors que les mesures de sécurité devaient être très importantes dans le contexte de risque terroriste… Le déploiement d’une banderole contre le Front national par des militants de Greenpeace sur la tour Eiffel avait révélé des « dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité du monument » à un moment où la menace djihadiste reste très élevée, avait déclaré  la préfecture de police de Paris.

A noter que 12 personnes avaient été interpellées et  conduites au commissariat du VIIe arrondissement, où elles avaient été placées en garde à vue.

Onze des militants de Greenpeace avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris à un mois de prison avec sursis et 300 euros d’amende pour avoir déployé cette banderole sur la tour Eiffel ; la douzième militante, qui avait précédemment été condamnée à six mois avec sursis pour avoir entravé le passage d’un train transportant des déchets nucléaires, avait pour sa part été condamnée à 120 jours-amende à 9 euros, soit 1.080 euros d’amende qui, s’ils n’étaient pas payés, pouvait se transformer en emprisonnement.


CONCLUSION : Comme nous le savons depuis très longtemps, pour la fachosphère, tout est bon pour être détourné à des fins de propagande nauséabonde sur le Web.

20minutes.fr/paris/2017gettyimages.frJournal Lamarseillaiselexpress.fr/2017europe1.fr/2018