Les Gilets Jaunes – 8 FAKE NEWS parmi tant d’autres (Part.2)


INTOX GILETS JAUNES (PART.1)


INTRODUCTION ET MISE AU POINT :
Suite à la diffusion de la « Partie 1 » de cet article, des commentaires sous notre publication affirmaient que, même si une photo ou une vidéo datait de quelques années, elle n’était pas un fake puisque réelle. Nous somme bien d’accord, SAUF que lorsqu’on ressort une image ou une vidéo non datée montrant une activité similaire à un événement actuel, ce n’est pas fait innocemment, cette photo ou vidéo devient alors un détournement d’événement à des fins de manipulation.
L’honnêteté d’une publication veut qu’au moins l’année ou la réelle description, par exemple, y soit indiquée. Si ce n’est pas le cas, elle sera considérée comme une fake news.

Dans les 8 fake news concernant les « gilets jaunes » ci-dessous, lorsque nous disons « FAUSSE PHOTO », ça ne veut pas spécialement dire que la photo ou la vidéo n’a jamais existé, mais qu’elle est sans rapport avec l’événement actuel, donc hors-contexte, ou quelle a été bidouillée.


INTOX GILETS JAUNES (PART.2)


Comme l’écrit l’AFP, cette photo est apparue étrange en raison de la présence de gilets… oranges. Elle date en effet du 1er février 2014 et a été prise à l’occasion d‘une manifestation de travailleurs frontaliers à Saint-Louis (Haut-Rhin).

Il s’agit tout simplement d’une publication du site parodique et satirique « SECRET NEWS.fr » où tout est FAUX, comme indiqué dans son entête.

Cette photo est VRAIE et prise à l’endroit indiqué, sauf qu’elle n’a aucun rapport avec les »gilets jaunes » puisqu’elle a été prise parl’AFP  mais le 13 mai 2017. Elle montre des supporteurs du club de rugby de Clermont, réunis pour assister à la finale de la Champions Cup contre les Saracens

Contactée par 20minutes.fr :
L’armée de Terre indique « qu’elle ne sera en aucune façon impliquée dans le dispositif de sécurité des manifestations de ce samedi ».

Elle précise par ailleurs que les photos des « GBC 180 » partagées sur les réseaux sociaux ne montrent pas une situation exceptionnelle : « C’est simplement dû à des déplacements de véhicules d’une garnison militaire à une autre, pour des raisons de service courant. Ces déplacements ont lieu pratiquement tous les jours sur les routes de France, sans avoir un lien particulier avec l’actualité politique »

 

A l’occasion de la quatrième journée de mobilisation nationale des gilets jaunes, de nouvelles violences ont éclaté à Paris mais aussi en région. Soucieuses de montrer les événements qui se déroulaient ailleurs que dans la capitale, les équipes de BFM TV étaient à ce titre présentes sur le terrain dans plusieurs autres villes de France.
Au moment-où les affrontements se poursuivaient à Paris, la situation a également dégénéré à Bordeaux, comme nous l’avons montré en direct sur notre antenne.

IL S’AGISSAIT D’UN PROBLÈME DE BANDEAU A L’ÉCRAN (comme assez souvent sur cette chaîne)

Cette photo n’a rien à voir avec les « gilets jaunes ».
En effet, elle a été prise lors d’un événement annuel de stand-up paddle a Paris :

700 participants à une course de stand-up paddle sur la Seine :

Environ 700 pratiquants de stand-up paddle, professionnels et amateurs, ont traversé, dimanche 3 décembre, Paris sur la Seine entre la bibliothèque nationale de France et le quai de Javel.
Cette course, intitulée Nautic Sup Paris, était organisée par le Salon nautique de Paris qui se tient du 2 au 10 décembre dans la capitale.

 

A la source, un média espagnol dont les deux photo sont publiée comme ceci :

  • « voilà comment les photographes couvrant les manifestations à Paris transforment un petit feu de camp en enfer ».

Ce site accuse carrément l’AFP de supercherie… alors que l’AFP n’a pris aucune de ces deux photos.

Les 2 images sont VRAIES, mais n’ont pas été prises à la même date, ni au même endroit.

L’image de gauche ci-dessus,  date du 8 décembre et a été prise avenue de Friedland par un journaliste du Point qui l’a postée sur Twitter
Il s’agit d’une trottinette en feu (apparemment importante puisqu’au moins 6 photographes on pris un cliché)

L’image de droite ci-dessus, date du 1er décembre et a été prise par la photographe Karine Pierre de l’agence Hans Lucas. Elle fait partie d’une série qu’on retrouve en  numéro 35

Résumé, les images sont vraies mais sans aucune raison d’être associées pour une même date et un même endroit et ne sont pas des clichés de l’AFP.


Toutes les photos semblent en fait concerner un seul et même véhicule, reconnaissable non seulement à un numéro sur son flanc (le «12», l’inscription «Hermès», et surtout son immatriculation : 654 0293 que l’on voit (ou distingue) sur toutes les images et vidéos.

Un visionnage d’autres vidéos permet par ailleurs de constater que les autres VBRG que l’on voit, ne portaient pas, eux, le drapeau européen.

Contacté par CheckNews, le SIRPA gendarmerie (service en charge de la communication) indique que le drapeau européen s’explique par l’engagement du véhicule «dans des exercices d’entraînement réalisés dans le cadre de partenariats européens à Saint-Astier (Dordogne), le centre d’entraînement de gendarmerie mobile, qui comporte des terrains de manœuvre».

Rien à voir donc, selon le SIRPA, avec l’utilisation de ces véhicules à l’étranger sur des terrains de conflit. 

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Sources : AFP-1SECRET NEWS.fr-2 AFP-320minutes.fr-4BFM TV-5capital.fr-6AFP-6AFP-7CheckNews