Mar 11 2018

NON, des migrants ne squattent pas une maison de retraite à Nantes

Un petit détail oublié, mais qui fait toute la différence, ce dont le très médiatique Gilbert Collard et la fachosphère à laquelle il appartient, se sont fait une spécialité.
Rappelez-vous, en 2015 :

il dénonçait le remplacement d’une église par une Mosquée à Nantes, sauf que la photo de l’église n’avait pas été prise à Nantes mais à Maison-Ponthieu, commune de 275 habitants située dans la Somme, à quelque 500 kilomètres de là.
Notre article à ce sujet :
Non, une église n’a pas été remplacée par une mosquée à Nantes Monsieur Collard !

Mais revenons à cette publication car notre article ne serait pas assez long pour dénoncer

les frasques de l’élu du FN.

Le petit détail est que ce n’est pas une maison de retraite comme l’affirme G.Collard, mais une EX-Maison de retraite.
Tel que libellé, on serait porté à croire que ladite maison de retraite serait encore occupée, ou qu’elle aurait été vidée de ses occupants pour les remplacer par des migrants, ce qui n’est pas le cas du tout.
Fermée depuis plusieurs mois, la maison de retraite, qui appartient au bailleur Nantes métropole habitat, possède une soixantaine de chambres, toutes équipées de sanitaires, sur plusieurs étages. Elle dispose également d’un réfectoire et d’une grande salle à manger en état de fonctionnement. Elle est alimentée en eau et électricité.

« C’est un endroit en parfait état, comme il y en a plein d’autres à Nantes, constate Jules, du collectif de soutien aux migrants. On attend désormais d’autres mesures, comme la création d’un accueil de jour pour les jeunes migrants, déjà promis par Johanna Rolland. On a besoin d’un endroit où organiser des activités, des cours de français, passer des moments collectifs. » La ville a répondu qu’un travail à ce sujet était en cours, tout comme celui du recensement des locaux vides pouvant accueillir d’autres migrants.

Ceci dit si la ville ne serait pas contre et n’expulsera personne avant la fin de la trêve hivernale le 31 Mars, date à laquelle une réunion aura lieu avec les associations afin de définir les modalités et conditions d’utilisation de l’établissement.

Et enfin, dans le « A PROPOS » de sa page officielle, Gilbert Collard répète plusieurs fois : « Cette page ne tolère aucune forme d’expression qui pourrait tomber sous le coup de la Loi. »

Bien qu’il doit en principe connaitre les lois sur la « Liberté d’expression et ses limites« , nous lui donnons le lien pour les relire, car d’après ces lois, une grande partie de ses publications devraient être retirées.