Non, il ne sert à rien de partager et de signer une pétition sur des faits résolus en 2015

Plusieurs publications d’un même fait avec des photos d’illustration différentes sont partagées par des « associations défendant la cause animale » entre autres sur les réseaux sociaux depuis ce 8 Mai 2020.

Elles montrent deux jeunes femmes piétinant et sautant à pieds nus ou avec des chaussures tallons aiguilles sur un chaton, une vidéo que nous avons préféré ne pas mettre dans cet article existe d’ailleurs sur notre source, ce qui vous laisse libre de la visionner ou pas vu la violence des images…

 

Ces deux jeunes femmes qui avaient capturé plusieurs animaux de compagnies vivants, puis qui ont attaché une corde autour de leur cou et les ont pendus, appréciant la souffrance des animaux sans défense, et qui ensuite, une fois ceux-ci morts, les ont piétinés jusqu’à ce que le sang les éclabousse.

Les faits sont bien réels, mais ils posent quand même plusieurs problèmes, et notamment pourquoi partager une publication sur des faits résolus vieux de 5 ans ?

Des pétitions ont même été mises en ligne, dont celle-ci qui est toujours en cours malgré l’énoncé qui est une demande au procureur général de l’État de Coahuila de Saragosse et qui dit que les jeunes femmes semblent être de la ville d’Acuña, Coahuila de Saragosse au Mexique, ce qui est FAUX.

Il est navrant que certaines personnes ne vérifient pas la source d’une info qu’elles diffusent, heureusement, ce n’est pas une généralité, mais pour certaines, faire du clic à tout prix avec ce genre de publication n’est pas servir « la cause animale« .

En effet, ceux-ci se sont réellement déroulés en « décembre 2015 » à  San Pedro Sula,en République du Honduras, en Amérique Centrale, comme le souligne le « blog stop al maltrato animal.com » dans son article du 7/12/2015.

Les publications récentes (2020) sur les réseaux sociaux et Google appellent, comme bien souvent, à retrouver ces deux jeunes femmes pour qu’elles soient jugées pour les fait commis, ce qui est tout à fait inutile et ne fait qu’appeler des commentaires de haines sous leur publication.

En effet, deux semaines après les faits, l’organisation « La Casa de Noé » avait enquêté sur l’affaire et avait déposé une plainte auprès du ministère public (MP), mais quelqu’un avait divulgué les informations pour les publier sur les réseaux sociaux, les images avaient été rapidement censurées car trop violentes, car les photos de « LA TRIBUNA » et « La PRENSA » montrent d’autres sacrifices sur des animaux de compagnie, encore plus atroces et dont nous vous  passerons les détails….

Dans les enquêtes menées, les deux femmes de 22 ans ont été identifiées, toutes deux étudiantes, l’une en soins infirmiers et l’autre en médecine dentaire, et lorsqu’elles ont été découvertes sur les réseaux sociaux, elles ont avoué avoir commis ces horreurs et ont été arrêtées.

Les autorités avaient enquêté à l’époque pour savoir si ces actions avaient été commises volontairement par les jeunes femmes, car il semble que des personnes dépravées sexuellement les aient engagées et droguées pour sacrifier les animaux et les faire circuler dans leurs parties intimes.

Toujours est-il que la législation au Honduras prévoit six ans de prison et des amendes de 10 à 25 salaires minimum pour ceux qui tentent et commettent des actes de violence contre les animaux de compagnie.

CONCLUSION :
Il ne sert à rien de partager ce genre de publication vieille de 5 ans au moment de la rédaction de cet article, puisque les deux jeunes femmes sont connues, et ont été arrêtées par les autorités judiciaires du Honduras.

Team Hoax-Net – stopalmaltratoanimal.com/2015 – La PRENSA