
Texte de la publication française et belge :
« L’importance de L’ARGENT LIQUIDE.
Je vais vous expliquer pourquoi l’utilisation de l’argent liquide n’est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus …
-
J’ai un billet de 50 euros dans ma poche. Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l’utilise ensuite pour payer son employé qui l’utilise pour payer son coiffeur. Le coiffeur l’utilise à son tour pour payer son restau. Après d’innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 euros restera toujours, dans l’économie, avec sa valeur initiale.
Il continuera à valoir 50 euros.
Je vais au restaurant et je paie avec ma carte, le restaurateur ne percevra pas 50€ mais une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais de transactions bancaires. Si nous estimons cela à 1€ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 euros de départ, il ne reste plus que 20 euros dans l’économie, les 30 euros manquants s’étant volatilisés dans les méandres du système bancaire. C’est ainsi qu’après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie.
Pensez en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. »
Version canadienne :
L’importance de L’ARGENT LIQUIDE.
Je vais vous expliquer pourquoi l’utilisation de l’argent liquide n’est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus ….
– J’ai un billet de 50 $ dans ma poche. Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l’utilise ensuite pour payer son blanchisseur. Le propriétaire de la blanchisserie l’utilise ensuite pour payer son coiffeur. Le coiffeur l’utilise à son tour pour faire ses courses. Après d’innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 $ restera toujours, dans l’économie, avec sa valeur initiale. Il continuera à valoir 50 $.
– Si je vais au restaurant et je paie le dîner avec ma carte de débit ou de crédit, le restaurateur ne percevra pas 50 $ mais bien une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais de transactions et bancaires.
Si nous estimons cela à 1 $ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 $ de départ, il ne reste plus que 20 $ dans l’économie, les 30 $ manquants s’étant volatilisés dans les méandres du système bancaire.
C’est ainsi qu’après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie.
Pensez en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. Ne perdez pas de vue que vous êtes responsables des actes que vous posez et surtout DES CONSEQUENCES DE CES DERNIERS.
Bonne réflexion à vous. 😉
Valery Bolduc



Une publication partagée sur les réseaux sociaux en France et Belgique mais aussi au Canada et plus particulièrement au Québec francophone veut inciter à payer vos achats en argent « liquide ».
En effet, selon le texte de la publication :
« Si j’ai un billet de 50 euros dans ma poche. Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l’utilise ensuite pour payer son employé qui l’utilise pour payer son coiffeur. Le coiffeur l’utilise à son tour pour payer son restau. Après d’innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 euros restera toujours, dans l’économie, avec sa valeur initiale. Il continuera à valoir 50 euros. »
Cependant les arguments avancés sont FAUX!
Selon Afp.com via Febelfin (extraits) :
« le paiement des frais de transaction n’entraîne évidemment pas du tout la disparition de l’argent de l’économie. L’argent change simplement de mains.
Par exemple, ces frais de transactions permettent aux acteurs impliqués dans les opérations de paiement de payer leurs employés, d’investir, d’innover… Ainsi, au final, l’argent retourne toujours dans l’économie ».
Toujours selon la FBF,
« le raisonnement mis en avant dans les exemples par les publications sur les réseaux sociaux ne corresponds pas à la réalité économique et fiscale » car il simplifie à l’excès les processus de paiement chez des commerçants.
« Quand un commerçant encaisse un billet de 50 euros, il s’agit en fait d’une somme brute. Cette somme entre dans son chiffre d’affaires et ne peut être décaissée [dépensée] pour des achats personnels type coiffeur ou courses à titre privé.
Ces 50 euros vont lui servir à faire face à ses charges et ainsi, à la fin de l’exercice, à en tirer un éventuel bénéfice. Cela est vrai quel que soit le moyen de paiement choisi (espèces, cartes, chèque) pour les rentrées d’argent liées à son activité.
Donc, contrairement à ce qui est dit sur les réseaux sociaux, le billet de 50€ ne va pas directement dans le portefeuille du commerçant, de l’artisan, …, sauf à ce que les personnes qui tiennent ce raisonnement partent du principe qu’ils ne respectent pas leurs obligations fiscales, que les salaires, fournisseurs, taxes et impôts ne seront pas à régler et que ces 50 euros entretiennent une économie parallèle », abonde ainsi la FBF.
Ainsi, il est possible, selon Jean-François Ponsot, que
« dans le pire des cas, on puisse arriver à un euro de frais pour 50 euros payés« .
En revanche, selon le raisonnement développé dans les publications virales sur les réseaux sociaux,ce montant d’un euro serait appliqué à chaque transaction, que ce soit pour un montant de 50 euros ou pour des paiements plus faibles.
Or, comme le fait remarquer Yamina Tadjeddine, ces commissions correspondent en fait à un pourcentage, calculé à partir du montant de chaque transaction.
« La première erreur est de considérer que ce montant des commissions est forfaitaire. En réalité, l’érosion est moins rapide », illustre la professeure d’économie
« Les coûts de transaction sont facturés en tant que frais pour les services fournis (informatique, sécurité, maintenance) et pour le matériel utilisé« , justifie le 10 novembre auprès de l’AFP la Febelfin, la fédération des banques belge, qui ajoute que ces coûts sont « bien inférieurs aux 2% insinués« .
La Fédération bancaire française (FBF), explique que
« les montants des commissions d’intervention » correspondent à un « service que le commerçant accepte de payer dans le cadre d’un contrat lorsque celui-ci estime que cela lui apporte des avantages (comptabilité facilitée, pas de transport de fonds …)« , et note que « le montant dans la vie réelle est largement inférieur à celui évoqué » dans les publications sur les réseaux sociaux, le 9 novembre auprès de l’AFP.
L’argent liquide a également un coût.
Le cash coûte à chaque Européen environ 130 euros par an. Ce montant implique la production, la distribution, la sécurisation du cash. Ça veut dire des fourgons blindés, des coffres, des distributeurs de billets… qui impliquent un coût qui est bien réel et qui doit d’une manière ou d’un autre être supporté », complète la Febelfin.
Article intégral de l’afp.com :

Afp.com

Déc 28 2022
Non, le paiement de 50€ par carte bancaire ne fait pas disparaitre l’argent après 50 transactions.
Texte de la publication française et belge :
« L’importance de L’ARGENT LIQUIDE.Je vais vous expliquer pourquoi l’utilisation de l’argent liquide n’est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus …J’ai un billet de 50 euros dans ma poche. Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l’utilise ensuite pour payer son employé qui l’utilise pour payer son coiffeur. Le coiffeur l’utilise à son tour pour payer son restau. Après d’innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 euros restera toujours, dans l’économie, avec sa valeur initiale.Il continuera à valoir 50 euros.Je vais au restaurant et je paie avec ma carte, le restaurateur ne percevra pas 50€ mais une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais detransactions bancaires. Si nous estimons cela à 1€ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 euros de départ, il ne reste plus que 20 euros dans l’économie, les 30 euros manquants s’étant volatilisés dans les méandres du système bancaire. C’est ainsi qu’après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie.Pensez en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. »L’importance de L’ARGENT LIQUIDE.Je vais vous expliquer pourquoi l’utilisation de l’argent liquide n’est pas seulement une forme de liberté, mais bien plus ….– J’ai un billet de 50 $ dans ma poche. Je vais au restaurant et je paie avec ce billet. Le restaurateur l’utilise ensuite pour payer son blanchisseur. Le propriétaire de la blanchisserie l’utilise ensuite pour payer son coiffeur. Le coiffeur l’utilise à son tour pour faire ses courses. Après d’innombrables passages dans des mains différentes, le billet de 50 $ restera toujours, dans l’économie, avec sa valeur initiale. Il continuera à valoir 50 $.– Si je vais au restaurant et je paie le dîner avec ma carte de débit ou de crédit, le restaurateur ne percevra pas 50 $ mais bien une somme inférieure car mon argent aura été mutilé des frais de transactions et bancaires.Si nous estimons cela à 1 $ pour faire simple, après seulement 30 transactions, sur les 50 $ de départ, il ne reste plus que 20 $ dans l’économie, les 30 $ manquants s’étant volatilisés dans les méandres du système bancaire.C’est ainsi qu’après 50 transactions, votre billet aura disparu de l’économie.Pensez en ce que vous voulez, mais cette vision des choses est bel et bien réelle. Ne perdez pas de vue que vous êtes responsables des actes que vous posez et surtout DES CONSEQUENCES DE CES DERNIERS.Bonne réflexion à vous. 😉Valery BolducUne publication partagée sur les réseaux sociaux en France et Belgique mais aussi au Canada et plus particulièrement au Québec francophone veut inciter à payer vos achats en argent « liquide ».
En effet, selon le texte de la publication :
Cependant les arguments avancés sont FAUX!
Toujours selon la FBF,
Ainsi, il est possible, selon Jean-François Ponsot, que
En revanche, selon le raisonnement développé dans les publications virales sur les réseaux sociaux,ce montant d’un euro serait appliqué à chaque transaction, que ce soit pour un montant de 50 euros ou pour des paiements plus faibles.
Or, comme le fait remarquer Yamina Tadjeddine, ces commissions correspondent en fait à un pourcentage, calculé à partir du montant de chaque transaction.
La Fédération bancaire française (FBF), explique que
L’argent liquide a également un coût.
Article intégral de l’afp.com :
Non, des « taxes » sur les paiements par carte bancaire ne font pas « disparaître » l’argent après 50 transactions.
Afp.com
By Team Hoax-Net • En vrac, Politique/Religieux • • Tags: 50% de son salaire, 50€ en liquide, 50€ par carte, 50€ par carte bancaire, paiement agent liquide, paiment par carte