Non, les noirs ne seront pas interdits de taxis et transports en commun en Algérie.

«L’Algérie interdit aux noirs de prendre les taxis et les bus» : qu’en est-il réellement ?

Libération.fr :

Signalé par un Twittos mentionnant le compte de Libération, cet article de « Africa 24 », un site qui comporte de nombreuses publications mensongères, est faux à plusieurs égards. Il reprend en «copier-coller» un article du « 360 Maghreb » datant du 29 septembre.Des affirmations qui reposent sur un fond de vrai, une dose d’intox, et méritent donc précisions.

Cependant, la directive, même si elle était inappropriée,  n’a pas cité une nationalité ou une couleur de peau, mais les immigrants illégaux qui peuvent  également venir d’autres pays que ceux du Sahel.

Le HuffPost explique qu’«il s’agit d’une directive de la Direction des transports de la wilaya de Mostaganem». Cette directive datée du 27 septembre indique prendre comme base légale une «lettre du ministère [des Transports] n°2016 émise le 24  septembre 2017».

La directive de la wilaya de Mostaganem «informe les chauffeurs de bus et de taxis des longs trajets entre les wilayas du pays qu’il est désormais strictement interdit de transporter les migrants illégaux», au risque d’un «retrait de permis de transport pour tous les transporteurs qui n’appliqueraient pas cette règle». Mais dans le même article, le HuffPost précise qu’après reportage auprès de quelques transporteurs, aucun d’entre eux n’a eu vent de cette directive.

Ceci dit, l’Algérie accusée sur les réseaux sociaux, d’avoir interdit aux «noirs» de prendre les taxis et les bus, alors que la directive ne le spécifiait pas, et ne concernait d’ailleurs que les transporteurs d’une seule wilaya sur 48 wilayas algériennes, a  annulée la directive et la direction l’ayant émise s’est excusée et a qualifié son émission d’une «erreur» (Voir photo ci-dessous).

Toujours est-il que oui, une directive a bien été rédigée, mais ne visait pas les personnes de couleur en particulier, mais les migrants illégaux en général, et cette directive qui à la base ne visait pas toute l’Algérie, mais 1 commune sur 48, a de toutes façons été retirée.

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Sources : Libération.frobservalgerie.com