Non, les soins de santé ne seront pas gratuits en France pour les Algériens


A la base de cette publication il y a ….. dreuzinfo..

Des sites d’extrême droite réinterprètent un projet de loi en cours d’examen

à l’Assemblée nationale.

Les patients algériens pourraient se faire soigner en France gratuitement aux frais de la sécurité sociale française, ce qui leur permettraient de venir plus nombreux d’après eux.

Des propos tout à fait déformés et FAUX.

Comme l’explication est un peu technique et afin de ne pas induire en erreur nos lecteurs, nous mettons un extrait explicatif de l’article « 20minutes.fr » que pouvez retrouver en intégralité ICI :


Les hôpitaux français et notamment l’assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), qui concentre trois quarts des problèmes d’impayés, sont actuellement confrontés à plusieurs difficultés pour obtenir le remboursement de l’intégralité des frais médicaux engagés pour soigner des étrangers. « Les responsabilités dans cet état de faits sont sans doute partagées », nuance dans un rapport Michel Fanget, le député en charge du texte.

Des devis payables à l’avance

Comment faire pour recouvrer cette dette des patients étrangers et éviter qu’elle ne s’aggrave dans les années à venir ?
L’AP-HP demande maintenant aux patients étrangers dont les soins sont prévus à l’avance, de régler le devis avant les soins.
« 86 % des flux programmés sont désormais payés à l’avance », note le député.
La loi devrait aussi être modifiée, au moins pour les patients algériens. Les députés viennent d’adopter en commission – étape préalable avant le vote dans l’hémicycle – un texte qui modifie les rapports entre les deux pays.

Le but de ce texte est de faire rentrer un maximum de patients algériens dans le cadre de « soins programmés » dans les hôpitaux français. Concrètement, cela signifie que ces soins sont payés à l’avance. Une sacrée garantie contre les impayés et les très longs délais de paiement.

Les malades affiliés à la CNAS, la caisse sociale algérienne, mais aussi leurs ayants droit et ceux qui ne sont pas assurés, rentreront désormais dans ce parcours de soins programmés. La CNAS devra traiter tous les dossiers. C’est là le changement majeur.
« C’est une extension par rapport aux accords antérieurs et elle est significative car le secteur informel échappant à l’affiliation à la sécurité sociale, est développé en Algérie », souligne Michel Fanget.
L’équipe du député estime que ce nouveau dispositif permettra de toucher « 90 % des patients. »

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Sources : 20minutes.fr