Un jeune autiste refusé à l’entrée de son lycée à Lyon en 2014 !

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Un jeune autiste refusé à l’entrée de son collège- la scène filmée fait polémique

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2-STATUT-VRAI-ET-FAUX2Les faits, certes, terribles et honteux ont fait verser quelques larmes ou suscité des vagues d’indignation en 2014, je le répète en 2014  donc inutile de partager à foison cette vidéo !!

La scène a été filmée avec le téléphone portable de la mère, présente pour avoir une preuve de refus à l’accès à son enfant qui s’appelle Timothée. Sa mère explique :

« T[imothée] a une scolarité très chaotique en élémentaire. Un fait de discrimination de la part de l’Inspection Académique, en 2006, a déjà été reconnu par la Halde. A la rentrée 2011, un gros couac dans une Unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) d’un collège éloigné, où l’on nous a poussés, sous la pression conjointe du père et de l’Éducation nationale. Au bout d’un mois, mon fils est exclu de l’ULIS sans aucune solution derrière et passe six mois à la maison sans que personne ne s’y intéresse. Je le réintègre, en avril 2012 par la « voie de faits » dans son collège de secteur, où tout se passe plutôt bien, et de mieux en mieux.

Pourtant, à la rentrée 2012, la scolarisation est à nouveau remise en cause. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) insiste, sans jamais tenir compte de notre projet de vie, pour l’orienter en Institut médico-éducatif (IME). […] Ce placement en IME est un leurre.

Le 25 septembre 2012, T[imothée] est éconduit de son collège par des policiers. […]L’intervention d’un juge des enfants et le battage médiatique sur Facebook ont fait qu’il a été réintégré le lendemain. […] Jusqu’à juin 2014, tout se passe bien, si ce n’est que la bataille continue pour arracher chaque heure d’enseignement, car ça ne va pas de soi que mon fils soit scolarisé avec les mêmes droits que les autres.[…] En juin 2014, un turn-over important des AVS (Auxiliaires de vie scolaire) fait que mon fils commence avoir des troubles du comportement, j’alerte le principal en lui demandant de n’en nommer une seule (il y en a eu cinq différentes en trois semaines), mais il reste sans réaction.

Le dernier jour de classe, T[imothée]se mord la main et serre contre lui son AVS avec l’autre, afin d’attirer son attention. Celle-ci est choquée, mais pas blessée. Sous l’influence de sa hiérarchie, elle porte plainte contre mon fils, et le principal saute sur l’occasion : il convoque un conseil de discipline, en mon absence (pendant les vacances). Ce dernier se déclare incompétent pour une sanction, et par ailleurs la plainte de l’AVS est classée sans suite.[…] Avec tout ça, le principal assure tout le monde qu’il ne s’agit en aucun cas d’une volonté d’exclusion, que T[imothée] a toute sa place dans le collège.

Entre temps, le dossier de demande d’AVS (procédure obligatoire) est déposé à la MDPH qui, le 27 août, sans surprise, oriente à nouveau mon fils en IME, et ce, malgré la décision de la Cour nationale de l’incapacité qui avait supprimé cette orientation au printemps précédent. L’Éducation nationale obtient ce « précieux document » quatre jours avant moi (normal, car cette orientation est à leur convenance) et prétexte de cette décision pour barrer à nouveau l’entrée de mon fils au collège. Je les préviens de mon recours (avec l’effet suspensif) et de l’absence de place en IME.

Je n’ai aucune réponse claire avant la rentrée, on emmène donc T[imothée] au collège le 3 septembre, le jour de rentrée des 4e. La suite est sur la vidéo. C’est très dur à encaisser. T[imothée]était heureux dans son collège il était toujours très fier d’y aller.

Le vendredi 5 septembre, j’accepte de me rendre à une réunion organisée par l’Inspection, en suivant les conseils de mon avocate, qui m’accompagne. On nous fait des chantages de toutes sortes ; on arrive cependant à un « compromis » de rescolarisation de T[imothée] dans son collège de secteur, j’accepte même que le temps de scolarisation soit réduit. Mais l’accord n’est pas respecté, les inspecteurs ne me confirment rien et T[imothée] passe son lundi à la maison, toujours dans l’inconnu.  […] »

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Maryna Zholud, la mère de Timothée

Contacté par France Info, Jean-Marie Krosnicki, directeur académique adjoint dans le Rhône, a rencontré la famille de Timothée, deux jours après la rentrée. Il dénie toute discrimination. « Ce qui est en cause dans cette situation, ce n’est pas que l’enfant soit porteur d’un handicap, c’est l’écart qui existe entre les possibilités d’apprentissage et le niveau scolaire qui est envisagé » , explique-t-il. L’académie de Lyon recommande l’inscription de l’enfant dans une unité spécialisée d’un établissement ordinaire avant la décision du Tribunal de contentieux de l’incapacité qui examinera le recours de la mère.

La vidéo a resurgi il y a peu car la mère de Timothée s’est exprimée le 19 septembre 2016 dans une lettre adressée à la ministre de l’éducation, Najat Valaud-Belkacem sur la page « Pour réintégration de Tim, autiste chassé de son collège ». On apprend dans cette lettre que la mère et son fils sont partis dans l’île verte, l’Irlande.

 

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Sources : francetvinfo.fr


Autre(s) source(s) : leplus.nouvelobs.com, Page  « Pour réintégration de Tim, autiste chassé de son collège »