Il est tout a fait incroyable que cette photo qui est mondialement connue et qui de plus a été primée par le Prix Pulitzer en 1972.
puisse être faussement attribuée au tristement célèbre bombardement nucléaire de Hiroshima.
Si le texte en désignation est louable à la base, une énorme erreur situe la photo accompagnante à Hiroshima au Japon :
#hiroshima . L’une des plus grandes souffrances que l’homme ait jamais infligées aux enfants, aux femmes et aux personnes âgées. Une tragédie qu’aucune guerre ne peut justifier. Un crime impardonnable.
Lorsqu’on veut publier un visuel d’un fait historique sur un réseau social, la moindre des choses c’est de se renseigner de la provenance exacte de celui-ci.
En effet,cette photo n’a rien à voir avec le bombardement nucléaire de Hiroshima :
Cette soi-disant « photo prise à Hiroshima » est en fait la photo la plus célèbre photo prise pendant de la guerre du Vietnam.
Pour info,
Les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les et sur les villes de Hiroshima (340 000 habitants) et de Nagasaki (195 000 habitants) et non en 1972.
En réalité la photo de cette petite fille nue fuyant les bombes au napalm date de 1972.
ZOOM SUR LE CONTEXTE DE CETTE PHOTO :
Le cliché pris par Nick Ut nous plonge dans l’enfer de la guerre du Vietnam.
Ce 8 juin 1972, dans le village de Trang Bang, une effroyable bavure est commise par l’aviation sud-vietnamienne, qui lutte avec les États-Unis contre les forces communistes du Nord.
Mal renseignés, les bombardiers Skyraider se trompent de cible. Ils larguent des bombes au napalm sur un temple qui abrite non pas des combattants vietcongs, mais leurs propres soldats et des civils.
Kim Phuc, la petite fille de neuf ans (ci-dessus), figure parmi les victimes de cette erreur dramatique. Alertés par le passage préalable d’un avion de reconnaissance, « Phuc » (c’est son prénom principal, qui signifie « bonheur ») et sa famille voient s’abattre sur eux les bombes incendiaires, sans avoir le temps de fuir. Le déluge de napalm, qui peut atteindre les 1.200 degrés Celsius, inflige à la fillette des brûlures inhumaines. En direction de sa mère, elle s’écrie :
« Aidez ma sœur ! »
Dans l’instant qui suit le cliché iconique, un homme interrompt la course désespérée de Kim Phuc : c’est Christopher Wain, un journaliste de la chaîne britannique ITN, qui diffusera une vidéo de 1:28 de l’événement. Il lui donne à boire et verse de l’eau sur ses blessures – geste généreux et indispensable mais dérisoire, compte tenu de l’extrême gravité des dégâts causés par le napalm.
Il faut préciser que si elle est nue, c’est parce que les vêtements qu’elle portait ont été partiellement brulés sur elle.
Cette vidéo d’une durée de 1:18 d’archive de la télévision britannique ITN montrant la scène réelle, et qui a été tournée par photographe de guerre de l’Associated Press Christopher Wain
(ci-dessous)
Elle est soumise à un avertissement de notre part en début de vidéo (durée : 30sec).
Âmes sensibles s’abstenir .
Kim Phuc est en danger de mort, le napalm a ravagé un tiers de la surface de son corps : son dos, son cou, son bras gauche, son cuir chevelu sont brûlés au moins au troisième degré.
Nick Ut (photographe de guerre de l’Associated Press) l’auteur de la photographie va la prendre en charge, il embarque la petite victime ainsi qu’une jeune femme grièvement blessée dans sa voiture et, après trois quarts d’heure de route cahoteuse et douloureuse, parvient avec son chauffeur à un hôpital proche de Saïgon.
« S’il vous plaît, aidez-les », dit le photographe à une infirmière.
Nick Ut ne peut rester, il doit rentrer au plus vite au bureau de son agence Associated Press pour transmettre son travail. Les chemins du photographe et de la petite fille se séparent provisoirement.
Kim Phuc, la petite fille de 9 ans à aujourd’hui 59 ans,
elle est mariée et a eu deux fils. La famille ayant demandé l’asile politique au Canada, vit toujours à Toronto. Kim Phuc est ambassadrice de l’UNESCO.
Elle garde de nombreuse séquelles sur le corps qui lui procure des douleurs chroniques et qui lui rappelle chaque jour l’horreur qu’elle a vécue ce 8 juin 1972.
Nous avons choisi de publier cette photo de Kim Phuc pour vous montrer le résultat des souffrances endurées 50 ans après les faits.
Cependant, ce n’est que lorsqu’elle a émigré au Canada à l’âge adulte en 1992, que Kim Phuc a enfin trouvé la paix et a compris sa mission dans la vie. Elle a cofondé une fondation qui offre une aide médicale et psychologique aux enfants victimes de la guerre et de la violence.
Nick Ut (aujourd’hui âgé de 71 ans) a déclaré au New York Times :
“Même si elle est toujours souriante, je vois sa douleur et ce que nous avons vu et dû endurer il y a 50 ans”, a déclaré Nick Ut. “Aujourd’hui encore, je la considère comme ma famille. Elle m’appelle ‘tonton’ et je lui parle souvent. Mais je détesterai toujours les circonstances dans lesquelles nous nous sommes rencontrés”.
et d’ajouter :
“Aujourd’hui, beaucoup disent que ma photographie ‘Napalm Girl’ a précipité la fin de la guerre du Vietnam” conclut le photographe.
Cette affirmation se fonde sur le fait qu’après la publication de la photo en 1972, l’opinion publique américaine s’est retournée de plus en plus violemment contre la guerre au Vietnam.
Extrait de l’article de Cyril Bonnet. Version intégrale : nouvelobs.com
Extrait de l’article de 7sur7.be dont les source sont New York Times, Washington Post
Cette photo n’a pas été réalisée lors du bombardement nucléaire de Hiroshima en 1945 comme l’indique le hashtag sur certaines publications sur les réseaux sociaux.
Cette photo a été réalisée le 8 juin 1972 au Sud Vietnam par le reporter de guerre Nick Ut
Août 23 2023
Non, cette photo mondialement connue n’a pas été prise à Hiroshima.
Il est tout a fait incroyable que cette photo qui est mondialement connue et qui de plus a été primée par le Prix Pulitzer en 1972.
Si le texte en désignation est louable à la base, une énorme erreur situe la photo accompagnante à Hiroshima au Japon :
Lorsqu’on veut publier un visuel d’un fait historique sur un réseau social, la moindre des choses c’est de se renseigner de la provenance exacte de celui-ci.
En effet, cette photo n’a rien à voir avec le bombardement nucléaire de Hiroshima :
Cette soi-disant « photo prise à Hiroshima » est en fait la photo la plus célèbre photo prise pendant de la guerre du Vietnam.
Pour info,
En réalité la photo de cette petite fille nue fuyant les bombes au napalm date de 1972.
ZOOM SUR LE CONTEXTE DE CETTE PHOTO :
Le cliché pris par Nick Ut nous plonge dans l’enfer de la guerre du Vietnam.
Ce 8 juin 1972, dans le village de Trang Bang, une effroyable bavure est commise par l’aviation sud-vietnamienne, qui lutte avec les États-Unis contre les forces communistes du Nord.
Mal renseignés, les bombardiers Skyraider se trompent de cible. Ils larguent des bombes au napalm sur un temple qui abrite non pas des combattants vietcongs, mais leurs propres soldats et des civils.
Kim Phuc, la petite fille de neuf ans (ci-dessus), figure parmi les victimes de cette erreur dramatique. Alertés par le passage préalable d’un avion de reconnaissance, « Phuc » (c’est son prénom principal, qui signifie « bonheur ») et sa famille voient s’abattre sur eux les bombes incendiaires, sans avoir le temps de fuir. Le déluge de napalm, qui peut atteindre les 1.200 degrés Celsius, inflige à la fillette des brûlures inhumaines. En direction de sa mère, elle s’écrie :
Dans l’instant qui suit le cliché iconique, un homme interrompt la course désespérée de Kim Phuc : c’est Christopher Wain, un journaliste de la chaîne britannique ITN, qui diffusera une vidéo de 1:28 de l’événement. Il lui donne à boire et verse de l’eau sur ses blessures – geste généreux et indispensable mais dérisoire, compte tenu de l’extrême gravité des dégâts causés par le napalm.
Il faut préciser que si elle est nue, c’est parce que les vêtements qu’elle portait ont été partiellement brulés sur elle.
Cette vidéo d’une durée de 1:18 d’archive de la télévision britannique ITN montrant la scène réelle, et qui a été tournée par photographe de guerre de l’Associated Press Christopher Wain
(ci-dessous)
Elle est soumise à un avertissement de notre part en début de vidéo (durée : 30sec).
Âmes sensibles s’abstenir .
Kim Phuc est en danger de mort, le napalm a ravagé un tiers de la surface de son corps : son dos, son cou, son bras gauche, son cuir chevelu sont brûlés au moins au troisième degré.
Nick Ut ne peut rester, il doit rentrer au plus vite au bureau de son agence Associated Press pour transmettre son travail. Les chemins du photographe et de la petite fille se séparent provisoirement.
Kim Phuc, la petite fille de 9 ans à aujourd’hui 59 ans,
elle est mariée et a eu deux fils. La famille ayant demandé l’asile politique au Canada, vit toujours à Toronto. Kim Phuc est ambassadrice de l’UNESCO.
Elle garde de nombreuse séquelles sur le corps qui lui procure des douleurs chroniques et qui lui rappelle chaque jour l’horreur qu’elle a vécue ce 8 juin 1972.
Nous avons choisi de publier cette photo de Kim Phuc pour vous montrer le résultat des souffrances endurées 50 ans après les faits.
Cependant, ce n’est que lorsqu’elle a émigré au Canada à l’âge adulte en 1992, que Kim Phuc a enfin trouvé la paix et a compris sa mission dans la vie. Elle a cofondé une fondation qui offre une aide médicale et psychologique aux enfants victimes de la guerre et de la violence.
Nick Ut (aujourd’hui âgé de 71 ans) a déclaré au New York Times :
et d’ajouter :
Cette affirmation se fonde sur le fait qu’après la publication de la photo en 1972, l’opinion publique américaine s’est retournée de plus en plus violemment contre la guerre au Vietnam.
Extrait de l’article de Cyril Bonnet. Version intégrale : nouvelobs.com
Extrait de l’article de 7sur7.be dont les source sont New York Times, Washington Post
nouvelobs.com – news.bbc.co.uk – 7sur7.be
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