NON, le GcMAF n’est pas une molécule miracle contre le cancer et autres maladies !

5-HOAX-NET ENTETE

CANCER : Si cette découverte est avérée, c’est une bombe !

Un traitement d’avant-garde du cancer semble être la raison pour laquelle une poignée de médecins holistiques ont été récemment découverts ‘’suicidés’’ : ce traitement est en train de gagner l’attention du monde en tant que potentiel remède universel au cancer.

Et de nouvelles images au microscope publiées par First Immune montrent ce remède incroyable en action: on y voit la protéine humaine ‘’GcMAF’’ en train d’activer les propres macrophages de l’organisme, qui sont alors en mesure d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses in vitro. La vidéo d’environ deux minutes, qui a été publiée sur YouTube, révèle la véritable puissance de guérison du GcMAF, une protéine humaine que le corps fabrique naturellement, mais dont certaines personnes manquent ou qu’elles ne peuvent pas produire en quantité suffisante. En fournissant une version activée de cette substance par voie intraveineuse, les scientifiques ont montré que le système immunitaire peut être complètement revigoré pour détruire lui-même les cellules cancéreuses sans la nécessité d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie. « Votre GcMAF permet à votre corps de se guérir », explique le site GcMAF, géré par First Immune. « Chez une personne saine, le GcMAF est doué de 11 actions découvertes à ce jour, dont deux sur les cellules, trois excellents effets sur le cerveau, et 6 sur le cancer. Parmi celles-ci, il agit comme un ‘directeur’ de votre système immunitaire ».  « Les photos à intervalle régulier sur une durée de 60 heures montrent la monocouche cancéreuse … qui passe d’un aspect ondulé à lisse … au fur et à mesure que le cancer est détruit, » révèle First Immune. « Puis les ‘doigts’ du cancer sont également avalés et détruits par les macrophages ». Médecins holistiques suicidés au sujet du GcMAF, qui menace de mettre hors-jeu l’industrie du cancer. Il se trouve que le Dr Jeff Bradstreet, qui avait pour premier objectif de sa recherche le GcMAF, a été retrouvé mort, flottant dans une rivière en juin. Sa mort soudaine a été immédiatement attribuée au suicide, alors qu’il avait une blessure par balle à la poitrine, ce qui suggère au contraire qu’il a été assassiné.  Le « suicide » du Dr Bradstreet est juste l’un des 7 autres qui ont eu lieu en plusieurs endroits dans la même période, et tous faisant partie de la communauté des médecins holistiques. Le Dr Bradstreet, ainsi que ses autres défunts collègues, avaient tous été impliqués dans la recherche axée sur le potentiel du GcMAF, en tant que traitement et guérison du cancer, un traitement qui ne produit pas d’effets secondaires mortels comme le font les traitements conventionnels du cancer. En fait, ce n’est pas le GcMAF qui guérit le cancer, bien sûr – il fournit simplement au système immunitaire les munitions nécessaires pour éradiquer et guérir le cancer, de manière naturelle. Et cela représente une menace pour l’industrie pharmaceutique, qui encaisse chaque année des milliards de dollars en utilisant le colportage, le charlatanisme, comme la chimiothérapie et la radiothérapie, qui ont toutes deux fait l’objet d’études prouvant qu’elles causaient davantage de cancers.

Source : Reflexiondz.net

1-STATUT FAUX

Des études controversées
D’après le Fonds Anticancer (association sans but lucratif qui fournit des informations sur les thérapies contre le cancer en s’appuyant sur les résultats de la recherche) :
Le GcMAF est une protéine supposée jouer un rôle central dans la guérison du cancer et d’autres affections. Toutefois, aucun essai clinique adéquat n’a jamais été mené afin de confirmer cette affirmation.
Trois essais cliniques réalisés par Nobuto Yamamoto et al. sont cités comme étant les premiers ayant découvert les propriétés anticancéreuses du GcMAF. Toutefois, après une revue approfondie de ses études et discussion avec des spécialistes, de nombreuses faiblesses ont pu être identifiées :
  • Utilisation d’un paramètre non-valide pour mesurer les effets du traitement : la mesure du taux d’une enzyme dans le sang, appelée Nagalase. […] Les données n’étaient pas fiables en raison d’importants problèmes tant au niveau de la méthodologie qu’au niveau des procédures utilisées. […]
  • Un des co-auteurs listés nous a confirmé n’avoir jamais participé à cette étude. Par ailleurs, à l’exception de Nobuto Yamamoto, nous n’avons jamais réussi à contacter les autres auteurs. […]
  • Les articles qui affirmaient que le GcMAF était efficace dans le traitement du cancer du sein et du cancer colorectal, ont ainsi fait l’objet d’une rétraction […].
  • D’autres groupes de chercheurs fondent leurs conclusions sur des mesures de la taille des tumeurs par échographie. L’utilisation de l’échographie est particulièrement déconseillée, dans les critères RECIST, pour mesurer la réponse de la tumeur au traitement.
  • Les chercheurs en question sont également liés à la vente illégale du GcMAF. Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucune preuve que leurs produits soient fabriqués selon les directives des bonnes pratiques de fabrication (BPF), ni qu’ils aient été soumis à des essais pour déterminer la sécurité d’emploi du produit chez l’homme, conformément aux directives des bonnes pratiques cliniques (BPC).

Avertissement : Le GcMAF n’a pas encore été convenablement étudié dans le cadre d’essais cliniques, et les résultats en laboratoire n’ont pas encore été confirmés de façon indépendante. Jusqu’à présent, toute allégation d’efficacité de ce produit n’est donc basée sur aucun fondement scientifique. Sa commercialisation est illégale. Les activités d’Immuno Biotech Ltd., dont le siège social était situé à Bruxelles, font actuellement l’objet d’une enquête menée par les différentes autorités réglementaires  européennes. L’usine où l’on fabriquait le GcMAF au UK a été fermée, car il a été constaté que le produit ne correspondait pas aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Une inspection surprise a soulevé des préoccupations au sujet de la stérilité des produits et du matériel. Le plasma sanguin utilisé pour la fabrication de ce produit ne devrait ni être administré à des humains, ni être utilisé dans la production des médicaments. Les autorités britanniques ont fermé l’usine GcMAF, et l’importation du produit a également été interdit afin de garantir le bien-être des patients. Immuno Biotech Ltd. a ouvert trois centres, un en Suisse et deux prétendument en Allemagne et aux Pays-Bas. Le centre en Suisse a été fermé plus tôt cette année [2015] par les autorités suisses, plus d’information ici.


5 décès pouvant être liés au GcMAF

L’affaire commence fin 2014, au CHU Vaudois [Suisse], où cinq personnes hospitalisées décèdent. Après enquête et recoupements, l’hôpital universitaire, qui pense avoir des raisons de s’interroger sur ces morts, découvre que les cinq patients sont tous passés par la clinique privée de Bussigny.

Conforté dans l’idée que tout n’est pas rose au sein de l’établissement qui promet monts et merveilles sur Internet, le CHUV dénonce le cas au Ministère public central dans la foulée.

«Nous avons signalé des décès survenus au CHUV de patients traités dans la structure de Bussigny. Nous l’avons fait après avoir découvert un faisceau d’indices concordants qui témoignent de pratiques douteuses», confirme Darcy Christen, porte-parole du CHUV, qui n’en dira pas plus sur la nature de ces indices. […] «Nous avons jugé ces situations suffisamment sérieuses pour essayer de comprendre ce qui se passait à Bussigny, car la clinique First Immune n’est pas officiellement enregistrée en Suisse. Pour nous, elle n’existait donc pas et nous ne savions pas trop ce qui s’y passait. En outre, le GcMAF n’est pas autorisé en Suisse», précise Karim Boubaker, médecin cantonal qui évoque «un exercice illégal de la médecine» et dont les services ont également saisi la justice l’hiver dernier.


Suicide du Dr Jeff Bradstreet

Selon la Tribune de Genève :

Sur Internet, les conspirationnistes, évidemment sceptiques face à la version officielle, s’en sont donné à cœur joie tout l’été. Il faut dire que le concours de circonstances est surprenant. Le 19 juin dernier, Jeff Bradstreet, un médecin américain particulièrement controversé, proche de David Noakes et du fameux GcMAF (il administrait la molécule à des enfants autistes), a été retrouvé mort, une balle dans la poitrine, en Caroline du Nord (USA). Après enquête, les forces de l’ordre ont conclu à un suicide. A noter que la veille du drame, les autorités américaines avaient, elles aussi, procédé à une perquisition des locaux du docteur Bradstreet, précisent le Washington Post et Forbes, qui s’en sont fait l’écho.

Autrement dit, la version officielle est tout à fait cohérente ! Cet homme se retrouve au cœur d’un scandale qui va ruiner sa carrière, il a donc un motif pour se donner la mort. Quel aurait été l’intérêt pour un concurrent de le tuer alors que cet homme n’avait déjà plus d’avenir professionnel ?

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Sources : Fonds Anticancer24heuresTribune de Genève – 


Autre(s) source(s) : BBC