Attention aux fausses cagnottes en ligne pour aider la famille d’Émile.

Disparition d’Émile :

de fausses cagnottes pour aider la famille ont été lancées sur des plateformes

Selon francetvinfo.fr et d’autres médias francophones :

Une semaine après la disparition du petit garçon de 2 ans et demi, de fausses cagnottes ont déjà été suspendues.

Une enquête pour escroquerie a été ouverte.

C’est une cagnotte en apparence pétrie de bonnes intentions : de l’argent pour aider la famille du petit Émile, sauf qu’il est impossible de savoir à qui elle profite, et qui récoltera les fonds.

Il y avait au moins cinq cagnottes en ligne sur les plateformes, samedi 15 juillet. 

Selon france3-regions.francetvinfo.fr :

Le procureur de la République de Digne-les-Bains alerte sur le problème :

La famille d’Émile a constaté que des cagnottes avaient été ouvertes au nom de leur enfant ou au nom de la famille. Elle tient à préciser qu’elle n’en est pas a l’origine.

Les plateformes doivent vérifier l’identité des personnes

Les cagnottes sont a priori lancée par des escrocs. Elles ont été suspendues par les plateformes, mais les donateurs ne devraient pas être lésés.

Il n’est pas toujours facile de distinguer les vraies cagnottes caritatives des arnaques.

Cependant, les plateformes ont une responsabilité.

Elles ont une obligation de vérifier l’identité des personnes qui créent un compte souligne l’avocat en droit numérique Matthieu Quiniou.

Selon 7sur7.be

Le procureur de la république en charge du dossier a déclaré que l’escroquerie est punissable d’une peine de cinq ans de prison, a-t-il précisé.

L’occasion de rappeler qu’il faut grandement se méfier des faux avis de recherche qui récoltent vos données personnelles, mais aussi comme on le voit ci-dessus des fausses cagnottes faites sur des VRAIS avis de recherche.

Ne jamais oublier que les escrocs sur le web ne reculent devant rien et n’ont aucune limite pour vous arnaquer sur les informations ou l’argent qu’ils peuvent vous soutirer.

En ce qui concerne l’enquête, ouverte dimanche matin (10 juillet 2023) pour recherche des causes de disparition inquiétante, elle s’est poursuivie vendredi, mais sans permettre de trouver un indice qui pourrait expliquer la disparition de l’enfant.

“Aucune thèse n’est privilégiée”

Accident ? Homicide ? Enlèvement ? “Aucune thèse n’est privilégiée, aucune thèse n’est exclue”, avait encore insisté jeudi soir le procureur de Digne, en confirmant que la deuxième phase de l’enquête était désormais ouverte, consistant à analyser “la masse considérable de données” recueillies, et notamment les données de téléphonie et les 1.200 messages laissés sur la ligne d’appel dédiée.

A la date ou nous écrivons cet article, l’enfant est toujours porté disparu et l’enquête suit son cours.

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