Désinformation autour des migrants et leur demande de vêtements de marque.

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Les migrants revendiquent : «Donnez-nous des vêtements Armani et Boss. Nous voulons des vêtements de marque »

Les migrants, prétendument réfugiés de guerre, qui vivent dans les maisons sociales de Malcontenta, réquisitionnées pour loger les migrants – d’Afrique noire pour la plupart – dans le Sud de l’Italie, ne sont pas contents.

Les vêtements qu’on leur remet pour se vêtir convenablement proviennent de l’association Caritas. Ces vêtements standards ne leur conviennent pas.

Ils ont protesté et menacé de le faire violemment. La revendication-choc des migrants: «Donnez-nous des vêtements Armani et Boss. Nous voulons aussi des chaussures Pirelli »

La revendication-choc des migrants: «Donnez-nous des vêtements Armani et Boss. Nous voulons aussi des chaussures Pirelli »

C’est ce qu’a révélé le président de la coopérative des habitations sociales à Malcontenta: ils veulent des vêtements de marque…

« Nous voulons des vêtements de marque »

L’Italie continue d’accueillir des milliers de migrants économiques chaque mois, qui sont « repêchés » par les marines européennes dans les eaux territoriales libyennes ou dans les eaux internationales. Ils sont amenés en Sicile et dans le Sud de l’Italie où ils entament la procédure de demande d’asile.

Dans beaucoup de cas, ils essaient de fausser compagnie aux autorités pour monter vers les pays les plus généreux d’Europe en matière de sécurité sociale et d’aide aux « réfugiés »: l’Allemagne, la Suède, le Benelux, la Grande-Bretagne. S’ils font leur demande d’asile en Italie, ils ne peuvent plus le faire « plus haut »…

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A défaut d’éclaircissements supplémentaires, le site Bufale (démontage des hoax version italienne) avait contacté « l’Associazione Onlus S.ar.ha » par courriel. Il avait reçu une réponse d’Alexis Favorable, le vice président de la coopérative :

Les nouvelles dans les médias locaux évoquaient d’autres problèmes. Puis, pour des raisons médiatiques évidentes, l’attention a été attirée sur une plaisanterie amusante, racontée pour faire comprendre les attentes des migrants.

Rêver, ça ne coûte rien, et heureusement c’est donné à tout le monde.

On constate avec regret l’instrumentalisation des nouvelles, sans qu’on ne connaisse la réalité des faits survenus.

Une plaisanterie amusante et tout-à-coup l’attention se porte sur le détail qui parle aux consciences, pour déchaîner la désinformation.

Peu importe que l’objection réelle était née du désagrément de ne pas avoir de vêtements adaptés pour se protéger du froid. Quelqu’un a plaisanté sur le désir d’avoir des vêtements de marque et les médias en ont profité. Utile, très utile, pour obtenir du consensus, des divisions et des clics.

Désinformation, donc, parce que le réel problème est resté enterré sous le captatio malevolentiae (recherche de la malveillance) d’un détail qui a été agrandi et rendu protagoniste.

Donc aucun vêtement de marque n’a été réellement réclamé avec violence !

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Sources : Bufale – 


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