Le piège de zone-téléchargement.com

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Zone de téléchargement, un site qui se présente comme un site de téléchargement intemporel avec toujours un tour d’avance qui était fermé lundi 28 novembre 2016, est déjà de retour et la nouvelle se répand depuis le mardi 29 novembre sur la toile.

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Quelle belle nouvelle pour ceux qui aiment télécharger !
Et bien non, le père Noël n’existe pas, c’est un traquenard, ce site est attrayant et tentateur mais il n’y a rien à télécharger, ce n’est qu’une coquille vide : son objectif est d’engendrer du débit.
Ce site français de téléchargement est illégal, il a déjà été signalé fin 2014 par L’Alpa (Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle) et la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).

Des personnes ont déjà été placées en garde à vue à Toulouse. Les deux administrateurs supposés du site, il s’agit de deux hommes « récidivistes », précise un communiqué, et âgés de 24 ans. Ils sont poursuivis pour des chefs de contrefaçon en bande organisée, blanchiment aggravé et travail dissimulé.

Pour les pirates qui ont reçu le message leur indiquant que tout était rétabli et qui ont foncé sur leur site préféré, qu’elle ne fût pas leur surprise de constater qu’ils ne pouvaient rien télécharger ! 

“Zone-téléchargement.com“ n’a aucune page Facebook, pas de compte Twitter et encore moins d’applications mobiles.

Cette mise en ligne a pour objectif de vous faire cliquer sur les boutons de téléchargement qui camouflent en réalité d’autres sites utilisant des méthodes de phishing (acquisition de vos renseignements personnels), vous pouvez aussi être amenés à donner votre adresse mail, ou le numéro de votre carte bleue.


Conclusion :
  Sur ce site, les seuls liens accessibles sont du phishing / malware (logiciel malveillant)
Le téléchargement illégal d’une oeuvre protégée par les droits d’auteur expose à des risques de sanction pénale. En théorie, ce fait est susceptible de constituer un délit de contrefaçon dont la peine peut atteindre jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

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 Sources :  nouvelobs – Droit-Finance – 


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