



La provenance de l’extrait d’un article partagé sur les réseaux sociaux vient du « Club Mediapart » qui, nous vous le rappelons, rassemblent des blogs où tout à chacun peut s’exprimer, et qui ne sont donc pas fiables puisque tout le monde peut écrire tout et n’importe quoi sans que le média Mediapart n’intervienne réellement, ce dernier déclinant toutes responsabilités sur les blogs publiés.
Le visuel très restreint qui est partagé est donc un extrait d’un article du 12 août 2021 par « le moine copiste » un abonné de Mediapart qui a pris sa source sur le média « europe-israel.org » un site d’extrême-droite israélien hostile au gouvernement français.
mediabiasfactcheck.com/europe-israel-news en fait d’ailleurs son analyse :

Traduction :
-
SOURCES DOUTEUSES
-
Une source douteuse présente un ou plusieurs des éléments suivants : parti pris extrême, promotion constante de la propagande/des complots, source faible ou inexistante d’informations crédibles, manque total de transparence et/ou fausses nouvelles. Les fausses nouvelles sont la tentative délibérée de publier des canulars et/ou de la désinformation à des fins lucratives ou d’influence (En savoir plus). Les sources répertoriées dans la catégorie douteuse peuvent être très peu fiables et doivent être vérifiées article par article.

Traduction :
- Rapport détaillé
- Raisonnement douteux : théories du complot, propagande
Évaluation du biais : DROITE
Rapport factuel : MIXTE
Pays : Israël
Évaluation de la liberté de la presse : LIBERTÉ MODÉRÉE
Type de média : site Web
Trafic/Popularité : Trafic moyen
Cote de crédibilité MBFC : FAIBLE CRÉDIBILITÉ


La première chose qui frappe aux yeux, c’est que partager en Août/Septembre 2022 une publication du 12 août 2021 avec comme « acteur » le Président Macron et Olivier Véran n’est plus « très indiqué », ce dernier n’étant plus ministre des Solidarités et de la Santé depuis Mai 2022.
Dans un article de liberation.fr/checknews datant du 11 août 2021, il est expliqué que :
- des dizaines et des dizaines de tweets s’accompagnent du hashtag #manif21aout. Et tous commencent de la même manière : «Par décret passé en catimini, Macron et Véran créent le “Conseil national de certification”, soumis au gouvernement, pour reconduire ou retirer le droit d’exercer des médecins qui n’obéissent pas…» En clair, en période de pandémie (et de polémiques récurrentes sur la validité de tel ou tel traitement), le gouvernement chercherait à se donner les moyens de faire le tri entre les bons et les mauvais médecins.
Cet article ou plutôt « billet » clame entre autre : «Pas un mot dans les médias», «reste à savoir si les médecins sont au courant (à quoi servent syndicats et ordre des médecins ?) et s’ils vont se laisser faire…» ou encore «il est clair que cela a largement à voir avec le Covid, la prescription de médicaments interdits et la vaccination… Les médecins dissidents courent objectivement le risque de se voir ni plus ni moins chassés de leurs postes, de leurs cabinets», peut-on lire.
Un «conseil national de la certification périodique» est effectivement en cours de création. Mais dire qu’il s’agit d’un organe politique permettant de «contrôler la médecine» est une «fake news», dénonce Eric Prou, président du Conseil national de l’Ordre des pédicures-podologues, interrogé par CheckNews.
«Des personnes malintentionnées font de la récupération à partir d’une vraie actualité», déplore-t-il.
L’obligation de certification périodique ainsi instituée concerne sept professions, dont quatre médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sage-femmes, pharmaciens) et trois paramédicales (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues). Elle avait été «demandée» par les ordres représentant les professionnels du secteur de la santé, pointe Eric Prou. «Le but de la certification n’est pas de sanctionner les professionnels, mais d’améliorer leurs qualifications, de garantir la qualité des soins qu’ils prodiguent, et d’actualiser leur niveau de connaissances.» Elle «constitue une garantie supplémentaire de sécurité et de qualité des soins dispensés. Il s’agit donc d’un outil au service des patients», renchérit le Conseil national de l’Ordre des infirmiers.
D’une seule voix, les six autres ordres avaient alors demandé à ce que le projet de certification périodique s’applique également à leurs professionnels respectifs. Un second rapport, celui de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sorti en 2020, a servi de base au gouvernement pour la rédaction de l’ordonnance. Après une concertation avec les acteurs du secteur, elle a finalement été adoptée en juillet. Soit dans le timing imposé par la loi de 2019, qui prévoyait qu’une ordonnance paraisse au cours des deux années suivantes.
Différents organismes sont impliqués dans le processus de certification périodique. Les conseils nationaux professionnels – sortes de «conseils scientifiques» pour chacune des spécialités médicales, comme par exemple le collège de médecine générale – élaboreront les référentiels de certification. Chaque profession disposera de son propre référentiel ; ainsi, «la démarche qualité [programme lancé en 2014] sera l’une des briques de la certification chez les podologues», cite Eric Prou.
Comme l’indique Eric Prou,
«ce n’est pas, ou plutôt ne sera pas, une instance politique. Il intégrera forcément des professionnels de santé, mais sa composition n’est même pas encore fixée».
La composition du conseil, comme de multiples autres points, doivent en effet être réglés par de nouveaux textes à venir. L’ordonnance ne définit que les grands principes de la certification, dont les modalités d’application seront définies dans «une multitude de décrets», note Eric Prou. Et ce après concertation avec les parties prenantes. «Les représentants des professionnels ont leur mot à dire», confirme le podologue.
Certains aspects de l’obligation seront déterminés par le Conseil d’Etat, qui, selon Eric Prou, se penchera prochainement sur «le type d’actions qui seront à effectuer au titre de l’obligation de certification périodique». La prochaine échéance pour les représentants des professionnels de santé, c’est une «concertation sur la composition du conseil et sur le rôle précis des ordres et des conseils nationaux scientifiques», annoncée par le ministère de la Santé pour la rentrée.
Il faut souligner pour finir que le processus de certification n’entrera en vigueur qu’au 1er janvier 2023. De plus, les professionnels de santé en exercice à cette date disposeront d’un délai de neuf ans pour réaliser leur première période de certification. Ce qui laisse donc largement le temps aux soignants de s’y conformer.
Comme le souligne « ladepeche.fr »
Ce dispositif n’est en fait qu’une « formalité administrative » car ces exigences existaient déjà dans le milieu. Le contrôle sera plus encadré alors que jusqu’ici ces modalités de certification étaient parfois floues même si existantes.
Cet article du Club Mediapart n’est donc pas VRAI !
Un praticien pourra être radié, comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui, mais ce n’est en aucun cas par décision du Président de la République Française ou du Ministre de la Santé (Olivier Véran à l’époque).
Qu’est-ce que le Conseil national de la certification périodique ?
Le Conseil national de la certification périodique (CNCP) est un dispositif de certification individuelle sur une période de six ans – neuf ans lors de sa mise en place en 2023 – des compétences qui s’ajoute au développement professionnel continu (DPC), à la formation continue et à l’accréditation.
Concrètement, la certification périodique des professionnels de santé aura, en somme, pour objet de garantir le maintien de leurs compétences, la qualité de leurs pratiques professionnelles et, enfin, l’actualisation et le niveau de leurs connaissances.
Le contrôle du respect, par les professionnels de santé, de leur obligation de certification périodique sera assuré par les Ordres professionnels et non par le gouvernement.
« L’accréditation existe déjà pour les spécialités à risque et ces certifications périodiques existent déjà dans de nombreux pays », rassure le Docteur Jean Thevenot, président de l’Ordre des médecins Occitanie.
Si le Conseil national sera en lien effectivement avec le ministère de la Santé, ce sera surtout l’émanation de toutes les sociétés savantes et Ordres qui vont gérer cette certification.
« Aller dire que c’est une mainmise de l’Etat, ça ne rime à rien »
Ce dispositif n’est en fait qu’une « formalité administrative » car ces exigences existaient déjà dans le milieu.
Le contrôle sera plus encadré alors que, jusqu’ici ces modalités de certification, étaient parfois floues même si existantes.

mediabiasfactcheck.com – gouvernement.fr/ministre/olivier-veran – liberation.fr/checknews –

Sep 15 2022
FAUX – Non, le gouvernement ne va pas contrôler la médecine en France.
La provenance de l’extrait d’un article partagé sur les réseaux sociaux vient du « Club Mediapart » qui, nous vous le rappelons, rassemblent des blogs où tout à chacun peut s’exprimer, et qui ne sont donc pas fiables puisque tout le monde peut écrire tout et n’importe quoi sans que le média Mediapart n’intervienne réellement, ce dernier déclinant toutes responsabilités sur les blogs publiés.
Le visuel très restreint qui est partagé est donc un extrait d’un article du 12 août 2021 par « le moine copiste » un abonné de Mediapart qui a pris sa source sur le média « europe-israel.org » un site d’extrême-droite israélien hostile au gouvernement français.
mediabiasfactcheck.com/europe-israel-news en fait d’ailleurs son analyse :
Traduction :
Traduction :
La première chose qui frappe aux yeux, c’est que partager en Août/Septembre 2022 une publication du 12 août 2021 avec comme « acteur » le Président Macron et Olivier Véran n’est plus « très indiqué », ce dernier n’étant plus ministre des Solidarités et de la Santé depuis Mai 2022.
Dans un article de liberation.fr/checknews datant du 11 août 2021, il est expliqué que :
Cet article ou plutôt « billet » clame entre autre : «Pas un mot dans les médias», «reste à savoir si les médecins sont au courant (à quoi servent syndicats et ordre des médecins ?) et s’ils vont se laisser faire…» ou encore «il est clair que cela a largement à voir avec le Covid, la prescription de médicaments interdits et la vaccination… Les médecins dissidents courent objectivement le risque de se voir ni plus ni moins chassés de leurs postes, de leurs cabinets», peut-on lire.
L’obligation de certification périodique ainsi instituée concerne sept professions, dont quatre médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sage-femmes, pharmaciens) et trois paramédicales (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues). Elle avait été «demandée» par les ordres représentant les professionnels du secteur de la santé, pointe Eric Prou. «Le but de la certification n’est pas de sanctionner les professionnels, mais d’améliorer leurs qualifications, de garantir la qualité des soins qu’ils prodiguent, et d’actualiser leur niveau de connaissances.» Elle «constitue une garantie supplémentaire de sécurité et de qualité des soins dispensés. Il s’agit donc d’un outil au service des patients», renchérit le Conseil national de l’Ordre des infirmiers.
D’une seule voix, les six autres ordres avaient alors demandé à ce que le projet de certification périodique s’applique également à leurs professionnels respectifs. Un second rapport, celui de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sorti en 2020, a servi de base au gouvernement pour la rédaction de l’ordonnance. Après une concertation avec les acteurs du secteur, elle a finalement été adoptée en juillet. Soit dans le timing imposé par la loi de 2019, qui prévoyait qu’une ordonnance paraisse au cours des deux années suivantes.
Différents organismes sont impliqués dans le processus de certification périodique. Les conseils nationaux professionnels – sortes de «conseils scientifiques» pour chacune des spécialités médicales, comme par exemple le collège de médecine générale – élaboreront les référentiels de certification. Chaque profession disposera de son propre référentiel ; ainsi, «la démarche qualité [programme lancé en 2014] sera l’une des briques de la certification chez les podologues», cite Eric Prou.
Comme l’indique Eric Prou,
La composition du conseil, comme de multiples autres points, doivent en effet être réglés par de nouveaux textes à venir. L’ordonnance ne définit que les grands principes de la certification, dont les modalités d’application seront définies dans «une multitude de décrets», note Eric Prou. Et ce après concertation avec les parties prenantes. «Les représentants des professionnels ont leur mot à dire», confirme le podologue.
Certains aspects de l’obligation seront déterminés par le Conseil d’Etat, qui, selon Eric Prou, se penchera prochainement sur «le type d’actions qui seront à effectuer au titre de l’obligation de certification périodique». La prochaine échéance pour les représentants des professionnels de santé, c’est une «concertation sur la composition du conseil et sur le rôle précis des ordres et des conseils nationaux scientifiques», annoncée par le ministère de la Santé pour la rentrée.
Il faut souligner pour finir que le processus de certification n’entrera en vigueur qu’au 1er janvier 2023. De plus, les professionnels de santé en exercice à cette date disposeront d’un délai de neuf ans pour réaliser leur première période de certification. Ce qui laisse donc largement le temps aux soignants de s’y conformer.
Comme le souligne « ladepeche.fr »
Ce dispositif n’est en fait qu’une « formalité administrative » car ces exigences existaient déjà dans le milieu. Le contrôle sera plus encadré alors que jusqu’ici ces modalités de certification étaient parfois floues même si existantes.
Cet article du Club Mediapart n’est donc pas VRAI !
Un praticien pourra être radié, comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui, mais ce n’est en aucun cas par décision du Président de la République Française ou du Ministre de la Santé (Olivier Véran à l’époque).
Qu’est-ce que le Conseil national de la certification périodique ?
Le Conseil national de la certification périodique (CNCP) est un dispositif de certification individuelle sur une période de six ans – neuf ans lors de sa mise en place en 2023 – des compétences qui s’ajoute au développement professionnel continu (DPC), à la formation continue et à l’accréditation.
Concrètement, la certification périodique des professionnels de santé aura, en somme, pour objet de garantir le maintien de leurs compétences, la qualité de leurs pratiques professionnelles et, enfin, l’actualisation et le niveau de leurs connaissances.
Le contrôle du respect, par les professionnels de santé, de leur obligation de certification périodique sera assuré par les Ordres professionnels et non par le gouvernement.
« L’accréditation existe déjà pour les spécialités à risque et ces certifications périodiques existent déjà dans de nombreux pays », rassure le Docteur Jean Thevenot, président de l’Ordre des médecins Occitanie.
Si le Conseil national sera en lien effectivement avec le ministère de la Santé, ce sera surtout l’émanation de toutes les sociétés savantes et Ordres qui vont gérer cette certification.
« Aller dire que c’est une mainmise de l’Etat, ça ne rime à rien »
Ce dispositif n’est en fait qu’une « formalité administrative » car ces exigences existaient déjà dans le milieu.
Le contrôle sera plus encadré alors que, jusqu’ici ces modalités de certification, étaient parfois floues même si existantes.
mediabiasfactcheck.com – gouvernement.fr/ministre/olivier-veran – liberation.fr/checknews –
By Team Hoax-Net • Politique/Religieux • • Tags: macron contrôle la medecine, médecine en france, medecine macron