Il est en effet possible de trouver un ver de ce genre dans le poisson frais.
Par exemple, en l’espace de quelques semaines, deux habitantes de Mouscron ont trouvé un ver bien vivant dans du poisson acheté dans le même supermarché.
La première en novembre 2018, la seconde en janvier 2019.
Il faut tout de suite préciser que la date de consommation n’était pas périmée et que le poisson préemballé se trouvait dans un étalage conforme et à la température adéquate.
La cliente a acheté son poisson dans une grande surface de Moucron en Belgique, le 20 janvier 2019, tandis que la date limite de consommation indiquait le 26 janvier 2019.
L’enseigne n’est donc pas en faute.
MISE AU POINT
larve d’Anisakis (nématode – ver rond)
L’AVENIR.NET » a fait parvenir la photo de la bête en question à Carine Truyens, directrice du laboratoire de parasitologie de la Faculté de médecine à l’ULB, qui nous a répondu ceci :
- « Il n’y a pas de dimension sur la photo, mais il s’agit plus que probablement d’une larve d’Anisakis (nématode – ver rond).
- Ces larves mesurent entre 1 et 5 cm de longueur sur 0,2 à 1,2 mm de diamètre, et sont connues pour infester de nombreux poissons. Lorsqu’elles sont ingérées vivantes (poisson cru ou insuffisamment cuit), elles peuvent induire une pathologie chez l’homme, généralement transitoire…
- La meilleure prévention consiste à éviter de manger du poisson cru ou insuffisamment cuit.
La cuisson ou la congélation (min -20°C 7 jours) tue cette larve, éliminant tout danger. »
Précision :
- Le chauffage à plus de 55 °C tue les larves en moins d’une minute et dénature probablement certains allergènes (paramyosine). Une pression de 200 MPa pendant 10 min à une température comprise entre 0 et 15 °C tue les larves.
La description de cette publication est donc fausse et un peu trop alarmiste, car il est possible que d’autres personnes aient acheté du poisson contenant cette larve, et l’aient mangé sans même le savoir, puisque la cuisson ou la congélation tue cette larve assez courante dans le poisson.
Dans le cours qu’elle a rédigé sur ce sujet, Carine Truyens reprend par le détail les maladies que peuvent provoquer ces vers chez l’homme s’il ingurgite du poisson cru infecté par cette larve.
Il s’agit principalement de différents types d’anisakiases se traduisant généralement par des douleurs abdominales, des nausées, de la fièvre et parfois des vomissements.
Le cours nous apprend également que l’on compte environ 20 000 cas d’infection humaine rapportés dans le monde actuellement (probablement sous-diagnostiqué) et que 90 % d’entre eux sont localisés au Japon.
Le bon conseil est d’éviter de consommer du poisson cru, comme le rappelle l’AFSCA, l‘Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire :
Enfin pour être complet, le nombre de cas confirmés par la découverte de larves est de plus de 2 500 par an au Japon, pays industrialisé le plus touché.
Aux États-Unis, l’incidence serait de 10 cas par an.
En Europe, les pays où l’anisakiase est communément rapportée sont l’Espagne, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
L’incidence exacte est difficile à connaître, mais semble être de moins de 20 cas par pays et par an.
En France, si les cas humains d’anisakiase recensés en 2018 en France sont assez rares – environ 10 cas par an – ils peuvent être cependant très graves, toujours dans le cas où on l’ingurgite vivant (perforation de l’estomac, péritonite).
Si vous observez bien les conseils ci-dessus, c’est-à-dire une congélation du poisson ou une bonne cuisson, vous ne risquez rien en consommant un poisson infecté par cette larve.
l’avenir.net – wikipedia/Anisakiase – agriculture.gouv.fr
Fév 7 2019
Mise au point concernant un ver retrouvé dans du poisson préemballé.
Il est en effet possible de trouver un ver de ce genre dans le poisson frais.
Par exemple, en l’espace de quelques semaines, deux habitantes de Mouscron ont trouvé un ver bien vivant dans du poisson acheté dans le même supermarché.
La première en novembre 2018, la seconde en janvier 2019.
Il faut tout de suite préciser que la date de consommation n’était pas périmée et que le poisson préemballé se trouvait dans un étalage conforme et à la température adéquate.
La cliente a acheté son poisson dans une grande surface de Moucron en Belgique, le 20 janvier 2019, tandis que la date limite de consommation indiquait le 26 janvier 2019.
L’enseigne n’est donc pas en faute.
MISE AU POINT
larve d’Anisakis (nématode – ver rond)
L’AVENIR.NET » a fait parvenir la photo de la bête en question à Carine Truyens, directrice du laboratoire de parasitologie de la Faculté de médecine à l’ULB, qui nous a répondu ceci :
La cuisson ou la congélation (min -20°C 7 jours) tue cette larve, éliminant tout danger. »
Précision :
La description de cette publication est donc fausse et un peu trop alarmiste, car il est possible que d’autres personnes aient acheté du poisson contenant cette larve, et l’aient mangé sans même le savoir, puisque la cuisson ou la congélation tue cette larve assez courante dans le poisson.
Dans le cours qu’elle a rédigé sur ce sujet, Carine Truyens reprend par le détail les maladies que peuvent provoquer ces vers chez l’homme s’il ingurgite du poisson cru infecté par cette larve.
Il s’agit principalement de différents types d’anisakiases se traduisant généralement par des douleurs abdominales, des nausées, de la fièvre et parfois des vomissements.
Le cours nous apprend également que l’on compte environ 20 000 cas d’infection humaine rapportés dans le monde actuellement (probablement sous-diagnostiqué) et que 90 % d’entre eux sont localisés au Japon.
Le bon conseil est d’éviter de consommer du poisson cru, comme le rappelle l’AFSCA, l‘Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire :
Enfin pour être complet, le nombre de cas confirmés par la découverte de larves est de plus de 2 500 par an au Japon, pays industrialisé le plus touché.
Aux États-Unis, l’incidence serait de 10 cas par an.
En Europe, les pays où l’anisakiase est communément rapportée sont l’Espagne, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
L’incidence exacte est difficile à connaître, mais semble être de moins de 20 cas par pays et par an.
En France, si les cas humains d’anisakiase recensés en 2018 en France sont assez rares – environ 10 cas par an – ils peuvent être cependant très graves, toujours dans le cas où on l’ingurgite vivant (perforation de l’estomac, péritonite).
Si vous observez bien les conseils ci-dessus, c’est-à-dire une congélation du poisson ou une bonne cuisson, vous ne risquez rien en consommant un poisson infecté par cette larve.
l’avenir.net – wikipedia/Anisakiase – agriculture.gouv.fr
By Team Hoax-Net • Nourriture • • Tags: larve d’Anisakis, larve mortelle dans poisson