NON, ces 400 médicaments ne sont pas cancérigènes !

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La Liste affolante des 400 médicaments cancérigènes dont certains sont destinés aux bébés !

UNE LISTE DE 400 MEDICAMENTS CONTENANT DES PARABENES, UN COMPOSE CHIMIQUE POUVANT AVOIR DES EFFETS CANCERIGENES, A ETE DEVOILEE AUJOURD’HUI PAR LE QUOTIDIEN LE MONDE. CES CONSERVATEURS SONT LARGEMENT UTILISES DANS LES COSMETIQUES MAIS AUSSI DANS DES MEDICAMENTS ET CERTAINS ALIMENTS. LE MONDE A PUBLIE AUJOURD’HUI SUR SON SITE UNE LISTE « DES 400 PRODUITS PHARMACEUTIQUES CONTENANT DES PARABENES ». ON Y TROUVE « DE NOMBREUX COSMETIQUES POUR BEBE », des crèmes comme la Biafine, « DE NOMBREUX SIROPS CONTRE LA TOUX » (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol), DES PANSEMENTS GASTRIQUES (Maalox, Gaviscon)…
 LES PARABENES SONT EGALEMENT PRESENTS DANS CERTAINS ANTIBIOTIQUES (Josacine, Zinnat), ET DANS DES MEDICAMENTS CONTRE LA DOULEUR ET LA FIEVRE (FORMES GENERIQUES D’IBUPROFENE ET DE PARACETAMOL). DE NOMBREUSES ETUDES ONT DEMONTRE QUE CES SUBSTANCES CHIMIQUES PERTURBENT LE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME HORMONAL, EN PARTICULIER CELUI DE LA REPRODUCTION. ELLES POURRAIENT ETRE UNE DES CAUSES DE LA BAISSE DE LA FERTILITE MASCULINE ET DU DEVELOPPEMENT DE CANCERS. Le 3 mai dernier, les députés avaient adopté contre l’avis du gouvernement une proposition de loi du Nouveau Centre interdisant l’utilisation des produits considérés comme des perturbateurs endocriniens, dont les phtalates et les parabènes. IL EST CEPENDANT POSSIBLE QUE LE GOUVERNEMENT NE FASSE PAS INSCRIRE LE TEXTE A L’ORDRE DU JOUR DU SENAT, LE MINISTRE DE LA SANTE AYANT JUGE « PREMATURE » LE TEXTE DU NOUVEAU CENTRE.ANNEXE : LA LISTE DES 400 MEDICAMENTS CANCERIGENES EN QUESTION.

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Cette liste mentionne 400 médicaments qui contiennent des parabènes, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont cancérigènes !

Les parabènes sont des conservateurs à large spectre chargés de détruire les nombreux germes (bactéries, moisissures et autres champignons) qui peuvent se développer dans tout produit pharmaceutique ou cosmétique à base d’eau.

Les parabènes sont suspectés de perturber le système endocrinien en mimant les propriétés de certaines hormones, notamment par l’activation des récepteurs aux œstrogènes, d’où l’interrogation de leurs effets sur la fertilité et le risque de cancers hormono-dépendants (cancer du sein). Mais les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de déterminer de lien causal entre l’exposition aux parabènes et la baisse de fertilité ou la survenue de cancers chez l’Homme, que ce soit des cancers du sein comme cela a pu être supposé dans certains médias, ou d’autres cancers.

Par ailleurs, les risques éventuels sont à mettre en balance avec les points positifs des parabènes.

Pour les dermatologues, ils restent aujourd’hui les conservateurs les moins sensibilisants, et les mieux maîtrisés. Les supprimer de nos cosmétiques ou médicaments nous oblige à utiliser des alternatives que l’on connaît moins bien, qui ne sont pas sans risques non plus, et qui pourraient en prime être moins efficaces ! En effet, les produits bios qui utilisent l’alcool ou les huiles essentielles avec de forts pouvoirs allergisants ne semblent pas être forcément le modèle à suivre.

Les parabènes, toujours autorisés à être utilisés par l’Union Européenne, font actuellement l’objet d’une évaluation par cette dernière visant à les identifier comme “substances très préoccupantes” et les ajouter à la liste des substances soumises à “une autorisation provisoire et restrictive” dans l’attente de produits de substitution.
Le 29 avril 2014, dans le cadre de l’annonce du plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens à l’Assemblée nationale, en accord avec la stratégie nationale, Ségolène Royale, ministre de l’Ecologie et du Développement Durable et de l’Energie a chargé l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) d’évaluer les parabènes en termes d’effets sur la santé.

En conclusion, utiliser ponctuellement des produits contenant des parabènes ne vous expose pas à un danger immédiat, surtout vues les faibles concentrations retrouvées dans leur composition.

En revanche, continuons à lutter, d’une manière très générale, pour un environnement moins riche en perturbateurs endocriniens. Cela passe par une alimentation plus respectueuse de l’environnement, une limitation des plastiques que l’on consomme, du nombre de crèmes que l’on met sur sa peau…

Concernant le site qui a rédigé cet article pour le moins alarmant, nous vous conseillons de lire l’article du Nouvel Obs qui démonte son fondateur.


Sources : Cancer-EnvironnementDoctissimo – E-santéPasseportsanteNouvelobs


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