Non, cet homme de 80 ans n’a pas reçu une greffe de rein de son fils

A 28 ans, j’ai utilisé mon rein pour sauver mon père de 80 ans.

La première chose, et bien que l’on puisse le  penser, ce n’est pas la personne qui a publié ce post qui a subit cette intervention chirurgicale, c’est une mauvaise interprétation dans la traduction originale. De  plus il ne s’agit pas d’une greffe d’un rein, mais d’une transplantation hépatique de foie.

La cicatrice d’une greffe de rein n’étant d’ailleurs pas la même et pas au même endroit,

comme on le voit ci-dessous :

Malgré tous les progrès de la médecine moderne, la maladie du foie parfois ne répond pas au traitement.
Dans une maladie grave du foie, celui-ci cesse tout simplement de fonctionner et inverser ce processus est impossible.
Dans de telles situations, il ne reste qu’une seule issue : une greffe de foie.
Lorsque cela est nécessaire, on pratique une transplantation hépatique, c’est ce qui s’est passé pour cet homme dont l’âge n’est pas précisé d’ailleurs.

Qu’est-ce qu’une Transplantation partielle à Donneur Vivant :

La transplantation hépatique dite « à donneur vivant » consiste à effectuer un prélèvement d’une partie du foie chez un membre de la famille pour en réaliser la transplantation chez le patient en attente de greffe hépatique.

La régénération et la compliance du foie :

« Le risque de l’hépatectomie chez le donneur est d’abord dépendant des possibilités de régénération hépatique, phénomène qui permet de retrouver en une semaine une fonction puis un volume hépatique nécessaire et suffisant à une vie normale. La régénération hépatique est dépendante de la compliance du foie, c’est à dire de la capacité du foie à absorber à volume presque constant un plus fort débit de sang comme le ferait une éponge. C’est cette capacité qu’a le foie à se comporter comme une éponge qui est responsable du phénomène de régénération hépatique. C’est la régénération hépatique, grâce à la multiplication des cellules du foie, qui permet de retrouver un volume et une fonction identique à ce qu’elles étaient avant l’hépatectomie.

En-dessous d’un certain volume de foie restant, la compliance hépatique est dépassée, comme le serait une petite éponge face à un très grand volume de liquide, et la régénération hépatique ne débute pas. Ainsi, l’hépatectomie chez le donneur ne doit pas emporter plus de 60% du volume du foie total. Ce volume de foie chez le receveur doit correspondre au minimum à 0.8% du poids corporel afin de permettre, là-aussi, une régénération hépatique. »

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Sources : health.hozvo.rucentre-hepato-biliaire.orgsidneyabreu.com.