Un premier pays interdit l’islam et commence la destruction des mosquées :
Et à votre avis, où se trouve ce pays ? Europe ? Etats-Unis ? Que nenni, en Afrique !
L’Angola, pays à 95% chrétien, a décidé d’interdire la religion musulmane qu’il considère comme une secte.
Début octobre 2013, les musulmans, en majorité des Guinéens, ont eu la mauvaise suprise de voir le minaret de leur mosquée être démonté. Motif : celui-ci était « mal fait » et a été construit sans autorisation.
Toujours en octobre, les autorités ont entamé la destruction de la mosquée de Zango, situé à Viana.
Mardi 19 novembre 2013, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva a déclaré : « En ce qui concerne l’islam dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre. »
Le gouvernement angolais a promis de faire de la destruction des mosquées sa priorité.
Les deux seules mosquées de la capitale, Luanda, ont reçu un document d’avertissement de l’administration, signé par le maire, José Moreno.
Un seul pays au monde qui interdit l’islam, c’est peu comparé aux très nombreux pays musulmans qui persécutent les Chrétiens et leur interdisent de construire des églises. Un rééquilibrage s’impose ! Mar 24 déc 2013.
Évidement depuis la parution de cet article, certains médias se sont ravisés…mais pas tous… la fachosphère, elle, n’en démord pas….
Un responsable du ministère angolais de la Culture a démenti mardi que l’islam ait été interdit dans le pays, une mise au point à l’encontre d’informations de presse et à des fermetures de mosquées.
« Il n’y a pas en Angola une guerre contre la religion musulmane ni contre aucune autre religion »,a déclaré Manuel Fernando, directeur de l’Institut national sur les affaires religieuses, une institution du ministère de la Culture. « Il n’y a aucune orientation officielle visant à détruire ou à fermer des lieux de culte, quels qu’ils soient », a ajouté Fernando, répondant aux réactions de la colère enregistrées dans le monde musulman après le compte-rendu fait dans la presse des récentes déclarations de sa ministre Rosa Cruz e Silva laissant croire à une interdiction de l’islam.
En Angola, 83 églises, toutes chrétiennes, sont officiellement reconnues.Mais le ministère de la Culture estime que près de 1 200 autres organisations religieuses y existent, qu’elles aient fait ou non leur demande de légalisation.
Fin octobre, le ministère de la Justice a rejeté des demandes déposées par 194 organisations religieuses, églises, sectes et autres congrégations, dont celle de la communauté islamique d’Angola, l’un des groupes musulmans actifs dans le pays.
En théorie, cette décision oblige les édifices à cesser leurs activités et à fermer mais, dans la pratique, peu d’entre elles s’y sont conformées, la majorité, dont la communauté musulmane, mettant en avant la liberté de religion garantie par la Constitution.
En parallèle, le représentant des musulmans en Angola, David Ja, dénonce depuis septembre les fermetures et certaines destructions de mosquées dans l’ensemble du pays, parlant de« persécution politique » et d’« intolérance religieuse. » « Une mosquée a été fermée la semaine dernière à Huambo (sud) et nous avons subi des pressions cette semaine concernant une mosquée de Luanda », a déclaré par téléphone l’imam angolais qui préside la communauté depuis 2005.
Selon le ministère de la Culture, ces fermetures ou destructions sont légales, car motivées par l’absence de titre de propriété, d’autorisation de construction ou de documents officiels permettant d’ériger un édifice religieux.
Les musulmans, originaires d’Afrique de l’Ouest ou angolais convertis, seraient plusieurs centaines de milliers en Angola sur une population de quelque 18 millions d’habitants, selon le représentant de la communauté, un chiffre non confirmé par les autorités angolaises.
L’islam est en Angola une religion très minoritaire,qui représente près de 100 000 personnes, soit 0,5 % de la population environ. La plupart des musulmans sont des migrants d’Afrique de l’Ouest et du Liban. Leur faible nombre et le fait que certains soient des immigrés illégaux empêchent l’islam d’obtenir un statut légal.
Le 19 novembre 2013, l’Angola aurait fermé jusqu’à nouvel ordre les mosquées, arguant que le processus de légalisation de l’Islam n’a pas été approuvé.Certaines mosquées auraient par ailleurs vu leur minaret détruit au motif qu’il aurait été construit sans permis.Un employé de l’ambassade d’Angola à Washington a démenti que l’Islam soit banni et que les mosquées soient détruites.
Août 8 2016
Non, l’Angola n’interdit pas l’islam et ne détruit pas les mosquées pour des raisons religieuses.
Un premier pays interdit l’islam et commence la destruction des mosquées :
Et à votre avis, où se trouve ce pays ? Europe ? Etats-Unis ? Que nenni, en Afrique !
L’Angola, pays à 95% chrétien, a décidé d’interdire la religion musulmane qu’il considère comme une secte.
Début octobre 2013, les musulmans, en majorité des Guinéens, ont eu la mauvaise suprise de voir le minaret de leur mosquée être démonté. Motif : celui-ci était « mal fait » et a été construit sans autorisation.
Toujours en octobre, les autorités ont entamé la destruction de la mosquée de Zango, situé à Viana.
Mardi 19 novembre 2013, la ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva a déclaré : « En ce qui concerne l’islam dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre. »
Le gouvernement angolais a promis de faire de la destruction des mosquées sa priorité.
Les deux seules mosquées de la capitale, Luanda, ont reçu un document d’avertissement de l’administration, signé par le maire, José Moreno.
Un seul pays au monde qui interdit l’islam, c’est peu comparé aux très nombreux pays musulmans qui persécutent les Chrétiens et leur interdisent de construire des églises. Un rééquilibrage s’impose !
Mar 24 déc 2013.
Évidement depuis la parution de cet article, certains médias se sont ravisés…mais pas tous… la fachosphère, elle, n’en démord pas….
Libération.fr (
Un responsable du ministère angolais de la Culture a démenti mardi que l’islam ait été interdit dans le pays, une mise au point à l’encontre d’informations de presse et à des fermetures de mosquées.
« Il n’y a aucune orientation officielle visant à détruire ou à fermer des lieux de culte, quels qu’ils soient », a ajouté Fernando, répondant aux réactions de la colère enregistrées dans le monde musulman après le compte-rendu fait dans la presse des récentes déclarations de sa ministre Rosa Cruz e Silva laissant croire à une interdiction de l’islam.
En Angola, 83 églises, toutes chrétiennes, sont officiellement reconnues. Mais le ministère de la Culture estime que près de 1 200 autres organisations religieuses y existent, qu’elles aient fait ou non leur demande de légalisation.
Fin octobre, le ministère de la Justice a rejeté des demandes déposées par 194 organisations religieuses, églises, sectes et autres congrégations, dont celle de la communauté islamique d’Angola, l’un des groupes musulmans actifs dans le pays.
En théorie, cette décision oblige les édifices à cesser leurs activités et à fermer mais, dans la pratique, peu d’entre elles s’y sont conformées, la majorité, dont la communauté musulmane, mettant en avant la liberté de religion garantie par la Constitution.
En parallèle, le représentant des musulmans en Angola, David Ja, dénonce depuis septembre les fermetures et certaines destructions de mosquées dans l’ensemble du pays, parlant de « persécution politique » et d’« intolérance religieuse. »
« Une mosquée a été fermée la semaine dernière à Huambo (sud) et nous avons subi des pressions cette semaine concernant une mosquée de Luanda », a déclaré par téléphone l’imam angolais qui préside la communauté depuis 2005.
Selon le ministère de la Culture, ces fermetures ou destructions sont légales, car motivées par l’absence de titre de propriété, d’autorisation de construction ou de documents officiels permettant d’ériger un édifice religieux.
Les musulmans, originaires d’Afrique de l’Ouest ou angolais convertis, seraient plusieurs centaines de milliers en Angola sur une population de quelque 18 millions d’habitants, selon le représentant de la communauté, un chiffre non confirmé par les autorités angolaises.
L’islam est en Angola une religion très minoritaire, qui représente près de 100 000 personnes, soit 0,5 % de la population environ. La plupart des musulmans sont des migrants d’Afrique de l’Ouest et du Liban. Leur faible nombre et le fait que certains soient des immigrés illégaux empêchent l’islam d’obtenir un statut légal.
Le 19 novembre 2013, l’Angola aurait fermé jusqu’à nouvel ordre les mosquées, arguant que le processus de légalisation de l’Islam n’a pas été approuvé. Certaines mosquées auraient par ailleurs vu leur minaret détruit au motif qu’il aurait été construit sans permis. Un employé de l’ambassade d’Angola à Washington a démenti que l’Islam soit banni et que les mosquées soient détruites.
Libération.fr – Wikipédia/Islam en Angola –
Courrier International – Le Monde.fr/MBlogs
By Team Hoax-Net • Politique/Religieux • • Tags: L'islam interdit en Angola, mosquée détruite en Angola, mosquée en Angola, musulmans en Angola