NON, le vaccin contre la grippe n’est pas plus dangereux que la grippe elle-même !

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Les vaccins contre la grippe sont plus dangereux qu’une Grippe !

Le verdict est tombé sur le vaccin contre la grippe. De nombreux experts médicaux s’accordent aujourd’hui sur le fait qu’il est plus important pour vous et votre famille de vous protéger du vaccin contre la grippe que de la grippe elle-même.

Chaque année, l’industrie pharmaceutique, les experts médicaux et les principaux médias travaillent dur pour nous convaincre de se faire vacciner contre la grippe. Mais on ne nous dit pas toute l’histoire. Ce que nous n’entendons pas, ce sont des cas sur les effets indésirables ou sur les produits chimiques toxiques qu’on nous injecte.

1. En fait le vaccin contre la grippe rend malade pour commencer
2. Les vaccins antigrippaux contiennent d’autres ingrédients dangereux tels que le mercure
3. Le vaccin contre la grippe peut causer la maladie d’Alzheimer
4. Les mêmes personnes qui poussent à se faire vacciner contre la grippe se font des milliards de dollars chaque année
5. Manque de preuves réelles alors que même les jeunes enfants bénéficient de vaccins contre la grippe
6. Le vaccin vous rend plus sensible à la pneumonie et à d’autres maladies contagieuses.
7. Troubles vasculaires
8. Les enfants de moins de 1 an courent un risque
9. Risque accru de narcolepsie
10. Il affaiblit les réactions immunologiques
11. Troubles neurologiques graves

Article complet : http://donotlinkfb.com/h0x0

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Et voici une nouvelle fois un article nauséabond provenant du site sante-nutrition (ou de ses multiples ramifications / clones) ! Ce genre article, non seulement basé sur des sources non fiables, écrit par des pseudo-journalistes sans aucune formation scientifique, représente par ailleurs un danger pour la santé publique. Remettre en cause les recommandations officielles des professionnels de santé sur la base du « il paraît que », c’est tout simplement vouloir nuire à la santé de son prochain.

Un bel exemple dans cet article, qui voudrait vous faire croire que le vaccin contre la grippe est plus dangereux que la grippe elle-même …

Pour information, en France, l’épidémie de grippe saisonnière de 2015 a provoqué plus de 18 000 décès. Les objectifs de vaccination fixés par les autorités publiques sont loin d’être atteints. Pourtant, en vaccinant 45 % de la population, on pourrait éviter environ 2 000 décès, ce qui n’est pas rien !

MENSONGE N°1 : le vaccin contre la grippe rend malade

Non, le vaccin contre la grippe ne rend pas malade, tout simplement parce que les souches du virus contenues dans le vaccin ont été inactivées. Le virus est « mort », il ne peut pas se reproduire dans l’organisme, il sert juste d' »antigène » afin que que notre système immunitaire puisse fabriquer des anticorps contre la maladie. Ainsi, si par la suite nous sommes amenés à être en contact avec une personne ayant contracté la grippe, notre corps pourra se défendre d’emblée contre le virus de la grippe, grâce à son stock d’anticorps produits grâce au vaccin. C’est un mensonge de parler « d’immunosuppression », alors qu’en réalité notre immunité est « boostée » par le vaccin !

Certains diront : « oui mais moi j’ai attrapé la grippe après avoir fait le vaccin ! »

Alors il y a deux explications :

  • Soit c’est seulement un « syndrome pseudo-grippal » (légère fièvre, nez qui coule, fatigue), comme il est écrit dans la notice du vaccin. Ces symptômes ne sont pas une maladie virale, mais seulement une réaction normale de l’organisme, qui provoque une réaction inflammatoire en produisant des anticorps contre le virus de la grippe. Ces symptômes, s’ils sont présents, ne durent jamais plus de 24-48h. C’est beaucoup moins qu’un simple rhume !
  • Soit vous aviez contracté la grippe quelques jours avant de vous faire vacciner, et vous n’aviez pas encore développé les symptômes car le virus était encore en période d’incubation dans votre organisme. C’est pour cela que les professionnels de santé recommandent de se faire vacciner AVANT que l’épidémie ne se propage (en sachant que l’immunité apparaît 2 à 3 semaines après l’injection).
MENSONGE N°2 : Les vaccins antigrippaux contiennent d’autres ingrédients dangereux tels que le mercure

Le mercure peut être retrouvé dans les vaccins sous la forme de thiomersal. Celui-ci est utilisé dans plusieurs pays du monde pour prévenir toute prolifération bactérienne ou fongique dans certains vaccins inactivés présentés en flacons multidoses. […] D’une part, la production de thiomersal représente une composante totalement mineure (< 0,1 %) par rapport aux principales sources d’exposition humaine au mercure ! D’autre part, l’examen régulier pendant plus de dix ans par le Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins n’a fourni aucun élément suggérant que les quantités de thiomersal actuellement employées dans les vaccins puissent présenter un danger pour la santé.

Quoi qu’il en soit, dès l’an 2000, les autorités sanitaires françaises ont demandé aux laboratoires de retirer le thiomersal des vaccins, par principe de précaution (car à cette époque, les études n’avaient pas encore démontré son innocuité aux doses utilisées). Aucun risque donc d’en trouver dans les vaccins antigrippaux en France !

Pour connaître la liste des excipients pouvant être retrouvés dans les vaccins, je vous invite à lire cet article de Métronews.

MENSONGE N°3 : Le vaccin contre la grippe peut causer la maladie d’Alzheimer

« (…) cela est dû à la combinaison toxique de l’aluminium et du mercure dans le vaccin. »

Soyons clairs : IL N’Y A PAS D’ALUMINIUM dans les vaccins antigrippaux ! (lire simplement la composition sur la notice du vaccin). Et quand bien même il y aurait de l’aluminium, l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) affirme qu’il n’a jamais été démontré que l’aluminium était associé à des maladies musculaires ou des maladies générales particulières. Aucune donnée ne permet de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de l’aluminium.

« En outre, le fait de le faire à une personne âgée (qui avec l’âge va naturellement avoir un système immunitaire plus faible) ne fera qu’augmenter ses chances d’avoir cette maladie. »

FAUX : ce n’est pas parce que les personnes ont un système immunitaire plus faible avec l’âge que le vaccin risque de leur déclencher la maladie d’Alzheimer, mais c’est plutôt avec l’âge que l’incidence des maladies neurodégénératives (comme la maladie d’Alzheimer) augmente de façon importante.

MENSONGE N°4 : Les mêmes personnes qui poussent à se faire vacciner contre la grippe se font des milliards de dollars chaque année

Premier argument hasardeux : « Certaines personnes présentes lors des comités consultatifs ont des liens financiers avec certains laboratoires pharmaceutiques. »

OK, il y a conflit d’intérêt, et c’est pour cela qu’il y a des enquêtes pour apporter plus de transparence dans les décisions qui sont prises. Mais ces personnes sont loin de gagner « des milliards de dollars ».

Deuxième argument hasardeux : « Ce qui en soi crée de sérieux doutes quant à la réelle efficacité des vaccins contre la grippe. »

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Quel est le lien de cause à effet entre le fait de vouloir vendre son produit et l’inefficacité de celui-ci ? Un boulanger qui prétend que sa baguette est meilleure, est-ce que sa baguette est forcément mauvaise ?

Troisième argument hasardeux : « Les labos se font des milliards de dollars grâce aux vaccins »

Les laboratoires gagnent en effet de l’argent grâce aux vaccins qu’ils commercialisent. D’une part, peut-on leur reprocher de gagner de l’argent en travaillant ? Seriez-vous d’accord pour travailler sans salaire ? Il est normal de conserver un regard critique vis-à-vis des grands lobbying, mais le seul argument de gagner de l’argent n’est en soi pas une preuve d’inefficacité ou de dangerosité d’un produit ! D’autre part, l’industrie du vaccin n’est pas un si bon « business » que ça, comme l’explique Le Pharmachien. Il y a beaucoup plus d’argent à gagner grâce aux médicaments contre le cholestérol et le diabète par exemple…

MENSONGE N°5 : Manque de preuves réelles alors que même les jeunes enfants bénéficient de vaccins contre la grippe

« 51 études impliquant 260 000 enfants âgés de 6 à 23 mois ont établi qu’aucune preuve que le vaccin contre la grippe n’était plus efficace qu’un placebo. »

Quelles sont ces études dont nous parle l’article ? Impossible de vérifier, vu qu’il ne cite pas ses sources !

Selon le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé, la mortalité attribuée à la grippe a fortement diminué au cours des dernières décennies. La mise à disposition de vaccins (dont la composition en matière de souches virales est annuellement adaptée) ainsi que la mise en place de campagnes annuelles de vaccination gratuite ont certainement contribué à cette réduction.

MENSONGE N°6 : Le vaccin vous rend plus sensible à la pneumonie et à d’autres maladies contagieuses.

Une fois pour toute, la vaccination N’AFFAIBLIT PAS LE SYSTÈME IMMUNITAIRE, bien au contraire ! Il n’y a donc aucune raison pour que notre organisme ait du mal à se défendre contre d’autres maladies contagieuses…

MENSONGE N°7 : Risque accru de troubles vasculaires

Quelques cas de vascularites systémiques ont été rapportes dans les quinze jours suivant la vaccination. Mais ces effets indésirables sont extrêmement rares, statistiquement extrêmement plus rares que les risques de complications liés au virus de la grippe chez les personnes à risque.

MENSONGE N°8 : Les enfants de moins de 1 an courent un risque

L’article incriminé étant une simple traduction (sans correction) d’un article paru sur un site américain, l’auteur n’a malheureusement pas jugé bon de le mettre à jour en fonction des recommandations des pays francophones. Cela montre le gros manque de professionnalisme de ce dernier !

En France, la majorité des enfants n’est pas concernée par la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. En effet, la politique vaccinale vise à protéger les personnes pour lesquelles la grippe peut être grave (personnes âgées, les personnes porteuses d’une affection chronique, notamment respiratoire, cardiaque, métabolique, ou d’un déficit immunitaire, ainsi que chez les femmes enceintes et les personnes obèses avec un IMC≥40kg/m²). Pour ces personnes, l’objectif est avant tout de réduire le risque de décès et de complications graves en cas de grippe. Les nourrissons âgés de moins de 6 mois ont également un risque élevé d’être hospitalisés et un risque augmenté de décéder de la grippe. Ils sont à protéger indirectement, par la vaccination des femmes durant la grossesse et de leur entourage pour les nourrissons à risque particulier (prématurés, cardiopathies congénitales …). Le passage transplacentaire des anticorps maternels confère une protection des nouveau-nés et des nourrissons jusqu’à 6 mois.

Par ailleurs, au Canada par exemple, la vaccination des enfants contre la grippe saisonnière est recommandée dès l’âge de 6 mois. Comme tous les médicaments, les ingrédients qui entrent dans la composition du vaccin antigrippal font l’objet de tests pour en assurer l’innocuité. Santé publique Ontario et l’Agence de la santé publique du Canada vérifient régulièrement l’innocuité du vaccin antigrippal.

MENSONGE N°9 : Risque accru de narcolepsie

Cette fois, l’auteur se mélange les pinceaux avec le vaccin contre la grippe A. Pour information, des données en provenance de plusieurs pays évoquaient un lien possible entre la survenue de certains cas de narcolepsie et l’administration d’un vaccin monovalent contre la grippe pandémique (Pandemrix®) en 2009. Cependant, l’apparition de cas de narcolepsie reste mal expliquée.
Par ailleurs, une telle association n’a jamais été décrite suite à l’administration des vaccins contre la grippe saisonnière.

MENSONGE N°10 : Il affaiblit les réactions immunologiques

Contrairement à une idée reçue, multiplier les vaccinations ne « fatigue » pas le système immunitaire par surstimulation, car celui-ci a une capacité à répondre simultanément à un million d’antigènes différents, soit environ 10 000 vaccins ! Et, les enfants vaccinés n’ont pas plus de risque que les autres de contracter les infections, banales ou sévères, contre lesquelles ils n’ont pas été immunisés. Ils sont, au contraire, mieux protégés, puisque le principe même de la vaccination est de susciter la fabrication d’anticorps spécifiques qui confèrent une immunité durable contre des maladies aux conséquences souvent sévères.

MENSONGE N°11 : Troubles neurologiques

Les divers troubles neurologiques post-vaccinaux signalés concernent l’encéphalopathie (1 cas/3 millions de doses !) et les convulsions (1 cas/3 millions de doses !). Ces effets indésirables sont extrêmement rares, alors que les complications liées au virus de la grippe chez les personnes à risque sont beaucoup plus fréquentes et statistiquement plus dangereuses.

« Un nombre important de ceux qui ont reçu le vaccin contre la grippe on eu le syndrome de Guillain-Barré (SGB) »

Ceci est totalement faux ! Dans une étude rétrospective portant sur les saisons 1992-1993 et 1993-1994 et menée dans quatre Etats américains, Lasky et al. ont établi un risque relatif de survenue de syndrome de Guillain-Barré dans les six semaines suivant la vaccination, de l’ordre de 1,7, soit un peu plus d’un cas additionnel pour un million de personnes vaccinées, ce qui est encore une fois extrêmement rare.

Ce qu’il faut retenir

Méfiance vis-à-vis de tous ces articles anti-vaccins ! Gardez toujours un esprit critique sur tout ce que vous lisez sur Internet, surtout quand c’est à base de sensationnel, de théorie du complot ou autre controverse à la mode.


Sources : MetronewsOMSSante.gouv.qc.caSante.gouv.frDoctissimoVaxinfopro.beHealth.gov.on.caInfovacINPES


Autre(s) source(s) : Le Pharmachien (les vaccins)Le Pharmachien (vaccin grippe inefficace)