Polluants dans l’eau en bouteille : Expertises et démentis

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On a pu détecter des pesticides ou polluants chimiques dans quelques marques d’eau en vente dans les magasins . Selon l’étude menée conjointement par France libertés et 60 millions de consommateurs, des polluants ont été retrouvés dans 10 bouteilles d’eau sur les 47 examinées. Des micro-traces qui ne serait pas nuisibles pour la santé de l’homme mais c’est une situation qui pose cependant la question de la pureté de l’eau en bouteille. Ce qui a été retrouvés sont des traces de pesticides et de médicaments. Mais alors quelles sont les marques concernées par les résultats de cette étude?

baniere-site-vrai-et-fauxEn date du  21 mars 2013,  publication d’un  Manifeste pour l’eau potable,  par le magazine 60 millions de consommateurs.

A la suite de quoi, d’après un  article  du  25 mars 2013   par le même magazine, une étude dévoile que  des traces d’herbicides, de fongicides et de médicaments,  ont été mis en évidence dans l’eau du robinet et certaines eaux en bouteille, par des analyses réalisées grâce à des outils très pointus.

L’article précise que :

« Il ne s’agit que de traces qui ne remettent pas en cause la potabilité de l’eau. » 

Voici les 10 marques d’eau en bouteilles incriminées avec les particules de pollution concernées :  Hépar – Source Hépar :  Buflomédil (médicament, vasodilatateur) ; Mont Roucous – Source Mont Roucous : Tamoxifène (hormone de synthèse utilisée pour lutter contre le cancer du sein) ; Saint Amand – Source du Clos de l’abbaye : Tamoxifène et Naftidrofuryl (médicament, vasodilatateur) ; Vittel – Grande source : Hydroxyatrazine (pesticide) ; Volvic – Source Clairvic : Atrazine (pesticide) ; Carrefour discount – Source Céline Cristaline : Tamoxifène ; Cora – Source Saint-Pierre : Atrazine ; Cristaline – Source Louise : Oxadixyl (pesticide) ; La Salvetat – Source La Salvetat : Tamoxifène ; St-Yorre – Source Royale : Tamoxifène.

Parmi les eaux en bouteille sans aucune trace de polluant, on retrouve les eaux minérales :  Evian, Contrex, Courmayer, Thonon, Montcalm, Wattwiller, les eaux minérales des marques Auchan, Carrefour, Leclerc et Leader Price, et les eaux minérales gazeuses Perrier, Badoit, San Pellegrino ou Quezac. 23 eaux de source en bouteille n’avaient également aucune trace de substance toxique.

 


Les  « Droits de Réponse »  ne se font pas attendre, le  27 mars 2013,  60 millions de consommateurs écrit un nouvel article, suite aux contestations de la part des professionnels : 

Un article du journal  La dépêche  fournit d’autres détails et relate « le drame » ressenti en conséquences, suite à la publication de l’étude : 

Le huffingtonpost publie en mise à jour d’un  premier article,  un démenti,  par le fait d’une contre-expertise de la part de La Chambre syndicale des eaux minérales  (CSEM).


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Dès lors, on peut trouver sur internet, plusieurs publications traitant le sujet selon différents regards, ou différentes théories, par exemple un blog parmi d’autres, qualifiant de « gros coup » cette information : 

Selon ces nombreux articles et commentaires, le sujet a fait couler beaucoup d’encre et semé la confusion, dans une ambiguïté certaine entre les fondements de l’information, les quantifications au milliardième de gramme par litre, la validité des tests, l’importance de la ressource, ou d’autres débats…

A ce jour, (mai 2017) entre affirmations et démentis, le sujet est toujours en circulation par de nombreux partages sur les réseaux sociaux.

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Nombreux sont les démentis de la part des marques :  


La société des eaux Mont Rouscous, réfute les analyse du magazine, fait procéder alors à  deux contre- expertises  dans un laboratoire indépendant du CNRS, et de l’Université de Bordeaux, spécialisés dans la recherche de ce type de molécules.

De plus, la marque conteste la méthode utilisée par le laboratoire  qui a réalisé les analyses, la méthode ne semble pas adaptée à la quantification, selon une information de la Chambre Syndicale des Eaux Minérales, et précise que dans toute démarche scientifique, les analyses doivent être répétées sur plusieurs échantillons afin de considérer les résultats comme fiables.

Après avoir adressé une lettre recommandée avec accusé de réception au magazine 60 millions de consommateurs pour leur faire part de l’absence de cette molécule indésirable, la marque a mis en garde au risque que  cette information erronée  puisse leur porter gravement et faussement préjudice.

Néanmoins, ils ont quand même pris la décision de diffuser cette information, sans tenir compte des résultats certifiés  par un laboratoire indépendant, expert.

La marque Mont Rouscous considère que « cet article est totalement erroné et incroyablement discriminant. »


En 2015,  associée aux autres marques, St Yorre, Nestlé Waters France, Hepar et Vittel, dans un  article d’Europe1  mis à jour, la marque réaffirme qu’il n’y a aucun résidu de médicaments dans son eau  Mont Roucous.


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Sources : 60millions-mag– europe1.fr – ladepeche.fr – huffingtonpost.fr – hepar.fr – rayon-boissons.com – imposteurs.over-blog.com – CSEM