Le préservatif anti-viol existe bel et bien mais…

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ATTENTION
Cet article n’est pas de moi… Ni l’invention
J’ai eu des articles concernent ce texte disant qu’il datait de quelques années etc
Je ne fais que le partager Parce qu’il me semblait bon de le faire…

Le viol est devenu endémique en Afrique du Sud, de
sorte qu’une technicienne médicale, nommée Sonnet Ehlers,
a développé un préservatif qui a immédiatement retenu
l’attention dans son pays.
Sonnet n’avait jamais oublié une victime de viol qui lui disait tristement :
«Si seulement j’avais eu des dents là-dedans. »
Quelque temps après, un homme est venu à l’hôpital où Sonnet travaille.
Souffrant d’une douleur atroce, parce que son pénis était coincé dans la fermeture éclair de son pantalon.
Suite à cela, Sonnet a inventé un préservatif qu’elle a appelé Rapex.
Il ressemble à un tube, avec des barbes à l’intérieur.
La femme l’insère comme un tampon, avec un applicateur, et tout
homme qui tente de la violer s’empale sur les barbes et doit
aller aux urgences pour pouvoir le retirer.
Quand les critiques se sont plaints que c’était une punition médiévale,
Sonnet Ehlers a répondu :
«Un dispositif médiéval pour un acte médiéval. »

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Uniquement sur le papier, enfin pas que, le prototype existe depuis 2005 (inventé par le docteur Sonnet Ehlers) et a été testé sur des femmes volontaires ainsi que, sur un mannequin masculin en plastique …

Sa sortie officielle était prévue en 2006. Depuis, CNN reportait en 2010 que 30 000 exemplaires devaient être produit en vue de la coupe du monde de football devant se dérouler en Afrique du Sud, mais nous n’avons trouvé nul part de trace que ces unités aient été effectivement produites et/ou vendues.

Prototype controversé dès sa présentation, il faut savoir que le « rapeX » fut à l’origine créé et destiné à l’Afrique du sud, pays qui se trouve dans un contexte de quasi phénomène endémique quand on parle de viols, sachant qu’un viol y est perpétré toutes les 17 secondes et que sur 20 000 plaintes pour viol, seules 8 % mènent à une condamnation .

Aussi, il faut le préciser, comme le souligne Lara Williams dans son article du Guardian (les ceintures de chasteté moderne n’empêcheront pas les viols) : pour que le rapeX fonctionne il faut qu’il y ait eu au préalable pénétration, et donc, le viol est consommé… RapeX n’empêche donc pas, ni ne prévient, le viol.

De même, la journaliste fait remarquer plusieurs points négatifs importants : le viol peut aussi être anal ou buccal, les violeurs n’auraient aucun mal à “contourner” le dispositif vaginal …

Autre point négatif soulevé : pris au piège, l’agresseur sexuel ne risque-t-il pas de se transformer en pire ? C’est-à-dire en meurtrier ? Et dernier point mais pas des moindres : il place la responsabilité de prévenir le viol carrément sur les épaules des possibles victimes … Accepter un corps étranger en soi et considérer qu’il s’agit d’une manière raisonnable de prévenir un viol, c’est aussi remettre la responsabilité sur les épaules des victimes. Après tous les efforts faits pour instruire les femmes sur le sujet “comment ne pas se faire violer”, ne pourrions-nous pas en développer autant pour instruire les hommes, hé bien, à ne pas violer ?

Pour conclure, une vraie « fausse » bonne idée ? A chacun de se faire son avis via les différents liens ci-dessous, où le sujet du viol est traité plus en détails. Toujours est-il que cette nouveauté n’en est plus une depuis belle lurette (2005), mais comme souvent sur les réseaux sociaux, certaines ont droit à un second souffle 🙂


Sources :