Cochons d’Inde sur le marché à Wavre (Belgique)

L‘horreur ce mercredi sur le marché de Wavre!

Hier soir nous recevons un appel qui nous semblait improbable. Je faisais mon marché à Wavre et je vois une femme qui vend des petits cochons d’Inde, sûrement une portée personnelle, je m’approche et un homme lui en demande une douzaine. Je demande à l’homme la raison d’un tel nombre de rongeurs et l’homme m’explique sans rougir qu’il reçoit des invités chez lui et que c’est un plat très apprécié. Je le signale immédiatement à la dame qui , à ma grande surprise, les lui a cédés en me prétextant qu’elle doit faire vivre son commerce. Nous sommes outrés par cette pratique et décidons de contacter l’AFSCA afin de tirer cela au clair. On nous confirme bien  évidemment qu’une particulière ne peut s’improviser éleveuse de cochons d’Inde surtout si elle les destine à la consommation humaine. Cette affaire nous amène à aborder une autre question de taille, à savoir: « Peut-on, en Belgique, consommer du cochon d’Inde? »
Source : Alliance Animale

2-STATUT VRAI ET FAUX

Aucune loi n’interdit la consommation de cochon d’Inde (Cobaye) en Belgique comme le souligne le site du Sénat Belge :


 

Belgique – SENAT.be :

« Il n’existe en Belgique aucune réglementation prévoyant une liste d’animaux ne pouvant être abattus ou consommés. L’abattage de cobayes et la consommation de leur viande ne fait pas partie des habitudes alimentaires belges mais vu de manière stricte, aucune interdiction n’existe. »

L’expertise des viandes, l’hygiène et l’aspect que constitue le bien-être animal lors de l’abattage d’animaux en vue de la commercialisation de leur viande sont réglementés par les lois du 5 septembre 1952 (espèces bovine, ovine, caprine, porcine et les solipèdes) et du 15 avril 1965 (poissons, volailles, lapins et gibier).

Outre la législation belge, la législation européenne à ce sujet est également en vigueur.

La loi du 5 septembre 1952 prévoit, pour les animaux repris dans cette loi, la possibilité ou l’interdiction d’abattre ces animaux à domicile pour satisfaire aux besoins de son ménage. Dans les cas d’abattage à domicile autorisés, il va de soi que le bien-être de l’animal doit également être respecté.

Rien n’empêche donc l’abattage de cobayes, et certainement pas s’il est opéré dans la sphère privée. Si des cobayes devaient être abattus dans des abattoirs (ce qui n’est à ce jour pas le cas), il conviendrait alors d’appliquer les règles relatives aux lapins (étant donné l’interprétation actuelle de la définition des « lagomorphes » au niveau européen).


En France : c’est exactement le même cas :

FR3 AUVERGNE :
Appel à la vigilance ! C’est le signal lancé par la société protectrice des animaux de Haute-Loire. L’association a repéré un habitant du département qui serait friand de cochons d’Inde. Friand au point de s’approvisionner en trompant les personnes qui lui donnaient les animaux. Celles-ci pensaient que l’individu souhaitait adopter les rongeurs. En fait de bons soins, les rongeurs finissaient visiblement dans l’estomac de cet individu. La SPA dénonce une trahison.

Manger du cochon d’Inde n’est pas interdit. Dans certains pays comme au Pérou c’est même une tradition. Mais en France les habitudes en ont fait un animal de compagnie. La SPA rappelle que l’abattage à domicile est prohibé et que les actes de violence sur animaux sont punis par la loi.

Quant à la vente elle est légale et réglementée, comme toute vente d’animaux.

Mais comme tout animal vendu dans un commerce, le commerçant n’est pas censé savoir ce que va en faire l’acheteur, comme l’acheteur n’est pas obligé de dire ce qu’il va en faire !


Remarque HOAX-NET :
La polémique sur les animaux que l’on mange ou pas, présentera de plus en plus de problème dans le futur. En effet, les animaux que l’on élevait hier pour la consommation, deviennent des animaux de compagnie aujourd’hui. C’est d’ailleurs le combat des défenseurs de la cause animale qui, souvent à tort, s’insurgent contre la consommation de tel ou tel animal, la seule chose qu’on peut leur reconnaître est leur combat contre la maltraitance animale.

Mais de tout temps, on a consommé dans divers pays des animaux qui dans nos pays (France-Belgique) sont des animaux de compagnie.

Ainsi, dans les pays asiatiques, on mange du chat, du chien, mais nous vous rappelons juste que sur la fin de la deuxième guerre mondial, nos ainés ont mangés eux aussi du chat et des rats (ce dernier étant devenu lui aussi un animal de compagnie). Cela voudrait-il dire que nous ne pourrions plus manger de viande ???

Non, nous avons encore le droit et le choix de devenir végétariens ou non et en toute légalité, contrairement à ce que les défenseurs des animaux essaient de nous faire croire !


Wikipédia :

En 2014, aucune loi n’interdit la consommation de chien (et de chat) en France. Néanmoins des régimes juridiques différents (en termes de contrôles sanitaire et de traçabilité) s’appliquent à l’élevage d’animaux de compagnie et à l’élevage d’animaux destinés à la consommation.


Selon Vikidia
Des élevages de cochon d’Inde pour l’alimentation ont existé en France, mais ils sont rares aujourd’hui. Désormais, on élève plutôt le cochon d’Inde comme un animal de compagnie : on a créé de nouvelles races, et il existe même des concours de beauté pour cochons d’Inde, comme il en existe pour les chiens !


Origine : Cochon d’Inde :

Wikipédia :

Le cuy (du quechua Quwi, cobaye) est la forme géante du mammifère rongeur appelé Cochon d’Inde (Cavia porcellus). Une race est diversement reconnue sous le nom de cobaye géant européen. Elle est destinée tout d’abord à la consommation humaine et sélectionnée traditionnellement dans les fermes et les élevages sud américains pour ses proportions hors normes. Il faut prendre garde à la confusion fréquente qui est faite entre le cuy, qui désigne en espagnol n’importe quel cobaye sauvage ou domestique, et ce gros animal que les amateurs de nouveaux animaux de compagnie (NAC) nomment « cuy » pour le distinguer du cochon d’Inde normal.


VOYAGE  PEROU  (Spécialités)

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Sources : Belgique – SENAT.beFR3 AUVERGNEWikipédia  – VikidiaWikipédiaVOYAGE PEROU


Autre(s) source(s) : LE PROGRES.frLe ParisienL’Avenir.netL’Avenir.net