Mensonges autour de la pilule contraceptive

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Pilule : on vous cache la vérité depuis 50 ans !

Il y a tout juste 50 ans, en 1963, la pilule Enovid – venue des Etats-Unis – entrait discrètement dans les pharmacies françaises. Une révolution !

La même année pourtant, la revue Science et Vie s’interrogeait sur les dangers potentiels de la pilule et s’étonnait que l’on n’ait pas expliqué au préalable aux femmes comment elle fonctionnait. Aussi fou et monstrueux que cela paraisse, cette question est toujours sans réponse. Alors puisque l’heure est à la « transparence » pour tous, voici la vérité.Cette vérité, c’est qu’on vous cache la vérité sur la pilule, le THS et les hormones de synthèse depuis 50 ans !

[…] Pour empêcher l’ovulation, les doses d’hormones ingérées sont 20 à 50 fois plus élevées que celles fabriquées par les ovaires : dans un comprimé de pilule pris chaque jour, il y a au minimum 10 microgrammes d’estradiol, quantité qui serait présente dans 100 kilos de viande… et comme l’ethynil-estradiol donné par la bouche a une activité estrogénique 100 fois supérieure à celle de l’estradiol, cela correspondrait à 10 000 kilos de viande ! N’en déplaise aux plus ardents défenseurs de la pilule, ceux qui affirment que prendre la pilule revient à ingérer l’équivalent de 1 000 poulets aux hormones par jour ne sont donc pas loin de la vérité ! […]
Des effets secondaires passés sous silence

Pendant toutes ces années, une intense propagande a ainsi permis d’occulter la longue liste des effets secondaires de la pilule. Une liste que toute femme devrait avoir lue avant de choisir ce mode de contraception. […]

Quels sont alors les risques majeurs

Au-delà des seuls risques thrombo-emboliques révélés au grand jour par le scandale de pilules de 3ème et 4ème génération, la contraception hormonale est facteur de bien d’autres risques :

Le cancer du sein : le fléau numéro 1

Pendant l’année 2011, le nombre de femmes atteintes de cancer du sein a été de 53 000 nouveaux cas contre 7 000 en 1975 ! En 2013, on peut ajouter facilement 3 000 à 5 000 cas. Ainsi on prévoit qu’1 femme sur 8 sera atteinte de cancer du sein dans sa vie.

Ces chiffres traduisent une augmentation de 138% du nombre de cas en 25 ans, de 1980 à 2005. Ainsi le cancer du sein est de loin la première cause de cancers féminins. Il est responsable en 2011 de 11 500 décès de femmes de plus en plus en jeunes, près de 30% ont moins de 50 ans.

Remarquons que les laboratoires ne se sont pas excusés auprès des femmes atteintes. Leur responsabilité est pourtant totale.

• Les cancers de l’utérus : plus de 1 000 décès par an

Les cancers de l’utérus sont aussi des cancers gynécologiques hormono-dépendants. De plus en plus de femmes jeunes sont atteintes de cancer du col ou de l’endocol. De plus en plus de femmes autour de l’âge de la ménopause sont atteintes par le cancer du corps utérin (endomètre).

• Les cancers de l’ovaire aussi…

De récentes études l’ont démontré : les oestro-progestatifs augmentent les risques de cancer de l’ovaire chez des femmes autour de la ménopause et chez des femmes de plus en plus jeunes.

Il y a d’autres effets insoupçonnés de la contraception hormonale sur la santé générale des femmes… et des enfants :

– Dépression, troubles du comportement et autisme de l’enfant…

– Aggravation du stress oxydant et accroissement corrélatif des risques de maladies dites de civilisation y compris les maladies auto-immunes (asthme, sclérose en plaques, etc.). […]

 La contraception du futur est en marche

Contrairement à ce que nos détracteurs ne manqueront pas de nous dire, notre propos n’est pas de nier les effets positifs de la pilule, des pilules qui se sont succédées depuis bientôt trois quarts de siècle.

Il ne s’agit pas d’abandonner brutalement la pilule, mais de ne pas s’y abandonner non plus ! Il s’agit de ne pas se tromper de prescription, de bien savoir qu’il faut la prendre le moins longtemps possible.

Le livre que nous publions aux éditions du Rocher* a été écrit dans ce but. J’espère qu’enfin, les femmes vont comprendre que la pilule n’est pas un bonbon inoffensif. Avec ce livre, tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales, la plupart des médecins et des gynécos se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux.

[…]1)La pilule n’est pas si fiable qu’on le croit. En effet, selon le New England Journal of Medecin, le taux d’échec de la contraception orale oscille entre 5 et 20 % (comme celui du préservatif)

Source : Article du Pr Henri Joyeux par Alternative Santé, relayé par plusieurs sites comme Santé et Naturel …

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FAUX : Dans un comprimé de pilule pris chaque jour, il y a au minimum 10 microgrammes d’estradiol, quantité qui serait présente dans 100 kilos de viande (…) ! N’en déplaise aux plus ardents défenseurs de la pilule, ceux qui affirment que prendre la pilule revient à ingérer l’équivalent de 1 000 poulets aux hormones par jour ne sont donc pas loin de la vérité !

Ce paragraphe ne veut STRICTEMENT RIEN DIRE !

La question qui nous vient de suite à l’esprit, c’est puisque tout animal produit naturellement des hormones, dans quel but l’auteur de l’article en vient à comparer la dose présente dans une pilule avec la dose contenue dans de la viande ? Que l’animal ait été traité aux hormones ou pas, sa viande en contiendra forcément ! De plus, sans nous donner la dose journalière admissible (DJA), il est complètement ridicule et sans intérêt d’affirmer que c’est un problème.

Dans tous les cas, nous allons être directs : depuis plus de 50 ans,  les aliments destinés aux volailles ne contiennent ni hormones de croissance, ni antibiotiques, que ce soit en Europe ou au Canada.

Alors comme chez Hoax-Net, nous faisons des recherches, nous nous sommes demandés : peut-être que l’auteur de ce texte, pourtant français, confond le « mythe du poulet aux hormones » avec l’utilisation d’hormones chez les bovins en Amérique du Nord ? Oui, c’est tiré par les cheveux, mais il semble que ce monsieur fait bien référence à cela. Car en effet, si la législation européenne interdit l’oestradiol 17β et 5 autres hormones, au Canada, comme aux Etats-Unis, certaines préparations hormonales sont autorisées depuis de nombreuses années. Les études se contredisent sur le sujet et c’est une guerre de longue date entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Il faut cependant relativiser : un œuf contient 45 fois plus d’oestradiol que 200g de steak, et un verre de lait en contient 9 fois plus.


FAUX : Des effets secondaires passés sous silence

Il suffit de lire la notice inclue dans chaque boîte de pilule contraceptive pour savoir qu’au contraire, celle-ci contient l’ENSEMBLE des effets secondaires très rares à fréquents que peut entraîner ce médicament. Ici, l’argument des cachotteries des labos ne tient pas.


Un peu de vrai mais beaucoup de FAUX : Le cancer du sein, de l’utérus, de l’ovaire

Selon le CNGOF (Organisme professionnel des médecins exerçant la gynécologie et l’obstétrique en France) :

L’OMS signale une faible augmentation des cancers du sein comparé au risque normal, et ce risque disparaît dix ans après la fin de l’utilisation. Il faut dire aussi que le risque d’avoir un cancer du sein est multiplié par deux si on vit dans un pays à haut niveau de vie comme le nôtre, ou par trois si on n’a pas d’enfants ou si on a des enfants après 30 ans. Par ailleurs, le diagnostic se fait chez des femmes de plus en plus jeunes car on a désormais des outils efficaces pour le dépistage et le diagnostic de ce type cancer, et que l’on n’avait pas il y a 50 ans !

En ce qui concerne le cancer du col, il faut rappeler qu’il est surtout un cancer sexuellement transmissible lié à un virus oncogène : l’HPV, même si les hormones peuvent jouer un rôle de promotion dans son évolution. Il faut rappeler aussi que la vie sexuelle, le nombre de partenaires, le tabagisme augmentent le risque de cancer du col beaucoup plus que la pilule.

Enfin, ces faibles risques cancérigènes doivent être mis en balance avec les avantages de la contraception orale :

Contrairement à ce qu’affirme l’auteur de l’hoax :

  • Diminution de moitié du taux de cancers de l’endomètre (2e cancer génital chez la femme : 4500 cas par an en France).
  • Diminution de moitié du taux de cancers de l’ovaire (3100 cas par an en France) dont le pronostic est particulièrement mauvais.

A ceci, il faut ajouter :

  • Espacement des naissances et donc des pathologies liées à la grossesse et à l’accouchement : hypertension, diabète, hémorragies, accidents thrombo-emboliques pouvant entraîner des décès maternels. Cet avantage est d’autant plus précieux dans les pays en développement que 8 femmes sur 1000 y meurent en donnant la vie.
  • Diminution des grossesses extra-utérines (90 %), des fausses couches, des IVG et de leurs complications.
  • Diminution des salpingites (50 %).
  • Diminution des interventions pour kystes fonctionnels de l’ovaire ou pathologie bénigne des seins qui entraînaient des interventions.
  • Diminution des pathologies génitales sévères du fait des examens systématiques, et en particulier du dépistage du cancer du col lié à la prescription de la contraception. Rappelons qu’en France, alors qu’entre 1975 et 2000 le pourcentage de femmes prenant une contraception orale est passé de 40 à 60 %, l’incidence du cancer du col a baissé passant de 25/100 000 à moins de 10 alors que le dépistage n’est pas particulièrement bien organisé dans notre pays.

Par ailleurs, il n’y a aucune preuve scientifique établissant un lien entre la prise d’une pilule contraceptive et autisme de l’enfant ou maladies auto-immunes.


FAUX : La pilule n’est pas si fiable qu’on le croit. En effet, selon le New England Journal of Medecin, le taux d’échec de la contraception orale oscille entre 5 et 20 % (comme celui du préservatif)

Concernant le taux d’échec de la pilule, il est en théorie de 0,3% quand elle est utilisée de la bonne façon, et en prenant compte des erreurs d’utilisation (comme les oublis), le taux d’échec monte à seulement 9% (et non 20%).


 POUR FINIR : une jolie publicité pour la vente de son livre !

Le livre que nous publions aux éditions du Rocher* a été écrit dans ce but. J’espère qu’enfin, les femmes vont comprendre que la pilule n’est pas un bonbon inoffensif. Avec ce livre, tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales, la plupart des médecins et des gynécos se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux.

En bref, notre joyeux Mister Hyde n’est assurément pas crédible dans ses propos. Pour s’en convaincre, il suffit de vérifier point par point ses affirmations auprès de sources documentées et officielles, et ne jamais laisser ses émotions prendre le dessus sur les faits réels.Z-1-


Sources : Tout sur la volaille – Quebec ScienceINSPQCNGOFChoisir sa contraceptionl’Express


Autre(s) source(s) : Mesures communautaires concernant les viandes et les produits carnés (hormones)