Mise au point sur les rodéos sauvages.

Scandale : La police française a ordre de ne plus poursuivre les délinquants à deux roues

Depuis quelques temps, une rumeur circulant sur internet expliquait que la police avait ordre de ne plus intervenir dans certains quartiers pour arrêter les racailles motorisées en infraction. Ceci n’est désormais plus une rumeur…

C’est le site « France bleu » qui a vendu la mèche dans son article traitant des rodéos de deux-roues dans les quartiers sensibles. « La police ne peut pas faire grand-chose » nous dit-on. Pourquoi ? Parce que les policiers en ont reçu l’ordre du ministère de l’Intérieur. J’en vois déjà certains arriver les poings en l’air et la bave aux lèvres pour m’expliquer qu’il s’agit de « propagande d’extrême droite ». Malheureusement pour ceux-là, cette révélation ne vient ni de Marine Le Pen, ni d’un quelconque journal ou blog de notre camp.

L’homme qui a confessé ce secret honteux n’est autre que l’élu républicain (ex UMP), maire de Mantes-la-Jolie, Michel Vialay. L’information a été confirmée par la préfecture des Hauts-de-Seine qui corrobore le fait que la consigne a bien été donnée et « qu’il n’est pas question que des policiers pourchassent des deux-roues ». Voici ce que dit exactement cette note :

« Nous appelons nos policiers à ne pas créer des incidents dont le trouble pourrait être supérieur au trouble initial. »

Comprenez par-là « surtout ne les arrêtez pas car si une racaille tombe, les cités vont nous jouer un remake de Villiers-le-bel ». Voilà où nous en sommes : le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, par peur des émeutes, recule devant les racailles et les laisse pourrir la vie des habitants jusque tard dans la nuit. Le chef de la police donne ordre aux policiers de ne pas faire respecter la loi !

 Mais un doute me vient à l’esprit : cette note de service concerne-t-elle uniquement les infractions à la sécurité routière, ou est-elle valable pour tous ? Comme vous le savez, à chaque fois que la police intervient dans une zone de non droit, cela se finit en échauffourées et les policiers sont pris à partie. Est-ce considéré comme un « trouble qui pourrait être supérieur au trouble initial » ? Lorsque que la police contrôle une musulmane qui viole la loi du 11 octobre 2010 et que se crée alors un attroupement de mahométans en colères qui finissent par lancer des cocktails Molotov sur les commissariats, est-ce là aussi considéré comme un « trouble qui pourrait être supérieur au trouble initial » ? Il suffirait donc d’une émeute à chaque intervention de la police pour que la loi ne soit plus appliquée ? Bravo les socialistes !

Bernard Cazeneuve n’a plus aucun contrôle sur rien : ni sur les racailles, ni sur les terroristes, et encore moins sur les clandestins. La vérité est que cet homme est un incompétent, incapable de faire respecter l’ordre et d’assurer la sécurité des Français, juste bon à faire des grandes phrases et toucher son salaire indécent au vu du travail qu’il fournit ! Il est plus que temps que ce médiocre personnage démissionne et laisse sa place à quelqu’un de plus compétent… du moins, si ça existe chez les socialistes !

Avec les beaux jours, la police est confrontée à un dilemme face aux jeunes qui font le show sur la roue arrière de leur moto-cross : comment empêcher ces rodéos sauvages qui exaspèrent les habitants, sans risquer l’accident, voire les émeutes ?

Des notes internes et une circulaire demandent aux forces de l’ordre de ne pas engager de course poursuite avec ces deux roues pour ne pas risquer un éventuel accident et, par la suite, de possibles émeutes.

Pour rappel :

  • En mai 2017, Curtis, un adolescent de Massy (Essonne), a fui la police sans casque sur son quad et s’est tué en percutant un bus. L’enquête a exclu la thèse de la course-poursuite, mais la mort de ce jeune de 17 ans a provoqué deux nuits d’échauffourées.
  • En 2007 à Villiers-le-Bel, deux jeunes sont morts après la collision de leur mini-moto avec une voiture de police. Des émeutes avaient suivi dans le Val-d’Oise.
  • A Lille, témoignage d’un policier. Un deux-roues qui fait un refus d’obtempérer; un motard se lance à sa poursuite. Il revient une quinzaine de minutes plus tard, bredouille : «  Il a pris les minitunnels du Grand Boulevard à contresens.  » Soupir du commissaire. «  C’est la limite de l’exercice. C’est pas qu’on ne peut pas l’intercepter ; mais à quel prix ? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Est-ce que la vie d’un gamin vaut un refus d’obtempérer ?

L’article affirme que la police ne fait rien contre les délinquants en deux-roues, « recule devant les racailles et les laisse pourrir la vie des habitants jusque tard dans la nuit »

C’est FAUX. Selon l’actuel ministre de l’Intérieur Gérard Collomb :

« Affirmer qu’il existe des « consignes » de ne pas poursuivre les contrevenants est (…) « totalement faux ». La police se doit d’agir « avec circonspection » ».

En cas de poursuite trop risquée, les agents identifient les contrevenants via leur plaque d’immatriculation -lorsqu’il y en a une- ou la vidéo-surveillance. Les véhicules sont confisqués, les jeunes convoqués au commissariat après coup.

Les rodéos sauvages ne sont pas nouveaux ; en 2014, la question avait été posée à l’Assemblée Nationale, et la réponse du Ministre était très claire :

« L’interception de ces engins nécessite la mise en place d’importantes mesures de sécurité, afin d’éviter, d’une part, de faire courir des risques aux conducteurs et aux forces de l’ordre et, d’autre part, de déclencher des troubles à l’ordre public. Les forces de l’ordre procèdent à des opérations d’envergure permettant de multiples verbalisations. (…) Ces comportements font l’objet chaque année de plus de 20 000 contraventions, aussi bien pour sanctionner les usagers qui utilisent les deux roues motorisés à des régimes moteur anormalement élevés, que pour sanctionner ceux qui modifient leurs dispositifs d’origine ou qui adaptent des versions non homologuées. (…) En dehors de ces opérations, l’interception et la verbalisation des fauteurs de troubles peut être différée pour des raisons de sécurité, après constatation de l’infraction. Si cette action des forces de l’ordre est alors moins perceptible pour la population, elle n’en a pas moins des effets réels sur les auteurs de ces nuisances. »

Chaque commune essaye de contrer ces rodéos avec d’autres moyens que les poursuites : des caméras de surveillance, des contrôles au bord des routes, … dans des endroits connus pour abriter des rodéos. Il y a des opérations anti-rodéos toutes les semaines à Roubaix, Lille, Tourcoing, le vendredi, le samedi.

En novembre 2017, le sénateur de l’Essonne et ex-maire de Massy, Vincent Delahaye (UDI), a présenté une proposition de loi pour punir plus sévèrement les « rodéos urbains ».

Depuis le mois de Janvier 2018 et ce, malgré plusieurs projets de loi, le législateur étudie en ce moment la possibilité de requalification de ces actes. Rouler sur la roue avant de sa moto pourra avoir de très graves conséquences.

z-1


Sources : Questions Assemblée Nationale – La Voix Du Nord – Le Point  – RTL – 20 Minutes –