NON, les abricots secs NON BIO ne sont pas dangereux pour la santé

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A PARTAGER ! Faites attention aux aliments ionisés !
Ce procédé est utilisé par les industries et permet aux aliments de conserver une apparence « parfaite » tout en ralentissant leur mûrissement.
En plus de détruire pratiquement toutes les vitamines, ce processus est dangereux pour notre santé !
N’achetez pas vos aliments pour leur apparence extérieure, mais pour leurs qualités !
(Petite faute d’orthographe sur l’image, c’est « soufre » et pas « souffre »)

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Concernant les aliments traités au soufre

Que sont les sulfites?
Les sulfites (E220, dioxyde de soufre, anhydride sulfureux, …) sont des substances naturellement présentes dans certains aliments et dans l’organisme. Ce sont aussi des additifs alimentaires réglementés qui sont utilisés comme agents de conservation pour préserver la couleur et prolonger la durée de conservation des aliments, pour prévenir la croissance de micro-organismes dans ceux-ci.
Peut-on consommer des sulfites sans danger?
Oui, la consommation de sulfites ne comporte aucun risque pour la majorité des consommateurs. Toutefois, il arrive que certaines personnes réagissent aux sulfites et présentent des symptômes qui rappellent ceux de l’allergie. Les sulfites peuvent déclencher de l’asthme et les symptômes d’une réaction anaphylactique. Ces personnes, et seulement elles, doivent absolument éviter tous les aliments et les produits qui contiennent des sulfites et des dérivés de sulfites.

Concernant les aliments ionisés

A quoi sert l’ionisation des aliments ?
L’ionisation permet de garantir la sécurité de produits qui ne supporteraient pas sans dommages les procédés thermiques. Elle permet de traiter des produits végétaux secs ou pulvérulents, ou des produits dont la chaleur altérerait les qualités organoleptiques. Elle permet aussi, en pénétrant au cœur d’une denrée à travers l’emballage, d’éviter toute nouvelle contamination liée à une manipulation ultérieure. N’entraînant aucune élévation de température, l’ionisation est donc applicable aux produits frais ou congelés préemballés, tout en préservant leur valeur nutritionnelle.
L’usage de l’ionisation des aliments est par ailleurs strictement réglementé et encadré, et la mention «traité par rayonnements ionisants» ou «traité par ionisation» doit figurer sur les emballages et les documents d’accompagnement. Son emploi est autorisé en France pour une liste positive d’une quinzaine de produits comportant épices, herbes aromatiques séchées ou surgelées, oignons, ail, échalotes, légumes et fruits secs, viandes et abats de volaille toujours susceptibles de porter des Salmonella quelles que soient les précautions d’élevage et d’abattage, cuisses de grenouille congelées, crevettes décortiquées congelées.
Mise en œuvre seule ou en combinaison selon les produits, l’ionisation est une technique qui s’avère d’autant plus sûre et utile que les méthodes modernes de conservation comportent toujours des risques et que notre maîtrise de l’hygiène, si exigeante et raffinée soit-elle, peut parfois être mise en échec.
Inconvénients de l’ionisation
  • À des doses supérieures à 6 kilogray, l’irradiation peut dégrader les vitamines ainsi que d’autres nutriments, diminuant ainsi les qualités nutritives du produit. Elle peut avoir un impact négatif sur le goût, l’odeur et la texture des aliments traités. En France, la dose de 10 kilogray est autorisée pour le traitement des céréales, de la farine de riz ou des épices, et la dose de 5 kilogray ne doit pas être dépassée pour la viande ou le poisson.
  • Les aliments doivent être irradiés assez longtemps pour que les bactéries et moisissures ciblées soient inactivées.
  • Les organismes irradiés à ces doses ne peuvent plus germer (ce qui empêche leur mise en culture par le consommateur, mais empêche aussi le germe d’éventuellement se nécroser et former une pulpe noire).
Peut-on consommer des aliments ionisés sans danger?
Le mot «irradiation» prête à confusion avec les effets d’une exposition directe de l’organisme à une source radioactive. Du fait de cet amalgame abusif, l’ionisation induite par un rayonnement appliqué à des aliments suscite des craintes sans fondement: ce procédé ne rend pas les aliments «radioactifs», pas plus que ne rend radioactif le fait de s’exposer au soleil, ce qui constitue une irradiation corporelle au sens le plus strict. Alors que l’élimination des germes à la source (lavage des légumes, parage de la viande) ne peut avoir qu’une efficacité limitée ; du fait que les pratiques traditionnelles (salaison, fermentation, acidification, confiserie) ne font que stabiliser temporairement les produits ; puisque l’hibernation induite par le froid permet aux microbes éventuellement présents de retrouver toute leur activité à la décongélation ; et, dans la mesure, enfin, où il faut toujours se méfier de la conserve familiale dont la pratique approximative est parfois cause de toxi-infections alimentaires sévères, l’ionisation/irradiation a donc toute sa place dans un programme de gestion de la sécurité des aliments intégrant de bonnes pratiques de production, de fabrication et d’hygiène, et visant à protéger les consommateurs.
Historique de la polémique en France
Tout est parti d’une étude, qui rapporte que l’ionisation pourrait créer des composés qui seraient toxiques pour l’humain, même cytotoxiques et mutagènes.
  • En ce qui concerne les glucides et plus particulièrement l’amidon de maïs, composant de base d’un grand nombre de denrées alimentaires manufacturées, les produits de radiolyse retrouvés ne présentent pas d’effet toxique potentiel pour l’espèce humaine.
  • En ce qui concerne les lipides, cela a constitué un sujet de controverses entre une équipe de chercheurs et le CSAH (comité scientifique pour les aliments humains). Certains de ces composés, 2-alkylcyclobutanones (2-ACB), produits par la dégradation des graisses dans les aliments qui en contiennent, seraient cancérogènes sur les souris, selon notamment une étude menée par le Laboratoire d’Oncologie Nutritionnelle de Strasbourg en 2002 (cancer du côlon). En novembre 2011, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a toutefois considéré que les 2-ACB produits n’étaient pas significativement plus nombreux que lors d’une cuisson traditionnelle.
L’AESA n’a pas retenu comme concluants les résultats des études tendant à démontrer le caractère mutagène ou cancérogène de l’irradiation des aliments pour déterminer sa position sur la question. Les seuls nouveaux éléments probants pointant vers de possibles effets nocifs pour la santé concernent certaines études récentes signalant des problèmes neurologiques chez des chats nourris exclusivement avec de l’alimentation animale ayant été irradiée à des niveaux extrêmement élevés. Ces effets n’ont été observés que chez les chats. Cependant, ni les causes ni le mécanisme pouvant expliquer le développement des problèmes neurologiques observés ne sont clarifiés dans ces études. Des études plus approfondies seraient nécessaires pour évaluer l’éventuelle pertinence des ces études pour la santé humaine.
Par ailleurs, les experts signalent qu’actuellement, seules des quantités très limitées d’aliments consommés en Europe sont irradiées.
Au final, ils affirment que l’ionisation devrait faire partie d’un programme intégré de gestion de la sécurité des aliments visant à protéger les consommateurs et comprenant de bonnes pratiques de culture, de fabrication et d’hygiène.

Sources : Santé CanadaWikipedia – Le FigaroEFSA


Autre(s) source(s) : Rapport de l’OMS