Non, le système de facturation n’a pas changé depuis Linky.

 

Il est un fait certain c’est que les compteurs électriques Linky font toujours à un moment ou un autre parler d’eux, on pourrait même dire que les publications sont annuelles depuis leurs placements. Ceci dit il y aura toujours les anti-Linky qui sont d’ailleurs souvent des « anti-tout »et les autres à qui il ne pose pas de problème.

Cette vidéo vue un peu plus de 90.000 fois sur YouTube, voudrait nous faire croire qu’il y eut deux modes de payement de facture différents, une avec l’ancien compteur en kWh et celle avec Linky en kVA, ce qui est FAUX.

Une mise au point est d’ailleurs plus que nécessaire à ce sujet, et pour ce faire, il suffit d’aller à la source sur le site eni.com, où tout est bien expliqué :

Comme le rappelle « eni.com », la confusion entre les unités de l’énergie est courante.

Pourtant, il est indispensable de savoir bien distinguer la différence entre kW et kVA.

Le Watt (W) est une unité de mesure de puissance énergétique.

Un kilowatt correspond à 1000 W.

La puissance nominale correspond à la puissance que doit recevoir un appareil pour fonctionner dans des conditions normales.

Exemples de puissances nominales :

  • lampe : 60 W,
  • lave-linge : entre 1 000 et 2 000 W.

Les kilowatts (kW) expriment la puissance active d’un logement, c’est-à-dire celle que dégagent les appareils d’un foyer lorsqu’ils sont utilisés en même temps. Par exemple, la consommation annuelle d’un réfrigérateur est estimée entre 200 et 500 kWh suivant le modèle, celle d’un téléviseur LCD à 250 kWh, ou encore 72 kWh pour un ordinateur à écran plat.

Les kilovoltampères (kVA) expriment, eux, la puissance souscrite, autrement dit maximale, à laquelle a droit un foyer. Elle est supérieure à la puissance active, au cas où de nombreux appareils fonctionneraient en même temps.

Exemples de puissances actives :

  • 3 kVA,
  • 6 kVA,
  • 9 kVA,

qui correspondent à la puissance de capacité souscrite pour un compteur électrique.

Contrairement à ce qui est dit dans cette vidéo et sa désignation, l’unité de consommation sur votre facture n’a pas changé, elle est toujours en kWh.

Le démonstrateur qui se dit électricien sur la vidéo avec ses nombreux appareils de vérification, fait un amalgame entre l’unité de consommation des appareils ménagers et la capacité du débit du compteur.

Selon Capital.fr, via Enedis,
Les hausses tarifaires dénoncées dans ces quelques dizaines de réclamations auprès du médiateur national de l’énergie n’ont pas pour origine le nouveau compteur intelligent.
Le chargé de communication du programme Linky, Jean-François Finck explique :

  • “Il faut d’abord rappeler que le Linky a exactement les mêmes caractéristiques de calcul que les anciens compteurs”.

Il reconnaît toutefois un cas où la pose du Linky peut entraîner une hausse de la facture :

  • celui des clients dont la consommation était sous-estimée avec l’ancien compteur. En effet, avec ces anciens compteurs, les clients pouvaient parfois bénéficier d’une puissance supérieure à celle définie dans leur contrat. Sauf que désormais, le compteur Linky coupe le courant dès que la puissance souscrite est dépassée, ce qui crée des coupures intempestives chez les clients ayant souscrit à un abonnement sous-évalué, et les oblige donc à passer à un abonnement plus cher.

La puissance d’un compteur est la consommation maximum d’électricité qu’un logement peut atteindre à un instant donné. Plus elle est élevée, plus il est possible de faire fonctionner en simultané des appareils électriques. C’est au client de choisir la puissance du compteur électrique et de la modifier selon ses besoins.

Selon prix-elec.com :

  • Une puissance trop élevée par rapport à ses besoins entraîne un surcoût inutile. En effet, l’abonnement (la partie fixe de la facture) évolue selon la puissance souscrite et permet de soutirer de l’électricité depuis son compteur. Dans un contexte d’augmentation des prix de l’électricité, mieux vaut éviter de payer son abonnement inutilement cher.

Au contraire :

  • Une puissance insuffisante entraîne un risque de disjonction si trop d’appareils sont branchés en même temps. Ce risque s’est accru avec le compteur Linky car il est plus précis que ses prédécesseurs. Ainsi, là où un compteur électromécanique laissait parfois passer des puissances de 7 kVA lorsqu’il était programmé en 6 kVA, ce n’est pas le cas de Linky, qui se montre plus strict !

En attendant…….

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