De nos jours, les grandes marques sont de plus en plus critiquées, voire accusées de provoquer le cancer à cause de l’utilisation de leurs produits, tandis que d’autres produits sont soi-disant anti-cancer, alors qu’ils ne le sont en aucun cas.
Le cancer, quel qu’il soit, est un sujet qu’une quantité de sites de pseudo-médecine aime publier. Leurs publications sont la plupart du temps truffées d’erreurs, erreurs que des sites de santé sérieux ne commettraient pas.
Bien souvent, ces publications sont des (mauvaises) traductions de sites anglophones et des réinterprétations plus qu’hasardeuses, ou encore issues de vieilles rumeurs non prouvées.
Nous remarquons aussi que de plus en plus de grandes marques, recommandées par le passé pour leurs bienfaits, sont maintenant décriées, jusqu’à en devenir soi-disant dangereuses pour la santé …
Notre article n’est pas là pour défendre les grandes marques mais pour rétablir la vérité sur ce qui doit l’être, grandes marques ou non.
Revenons à la publication de « eddenya.com »
Constatation est faite que les ingrédients, que ce soit le « Méthylisothiazolinone » (MIT), le « Tétrasodique EDTA » ou le « Sodium Laureth Sulfate » (SLS), n’ont jamais été reconnus cancérigènes, mais comme de « possibles allergènes pour certaines personnes« , ce qui n’en fait pas une généralité. Rappelons que si une substance a un potentiel irritant ou allergisant, cela ne veut pas dire que toutes les personnes qui l’utilisent vont développer une irritation ou une allergie !
Le « Sodium Laureth Sulfate«
Le SLS est un tensio-actif très couramment employé dans les produits cosmétiques (dentifrice, shampoing, …), et pas seulement par la marque « DOVE ». Il crée la polémique sur la toile par son soi-disant potentiel cancérigène, mais affirmer ceci est totalement FAUX.
En effet, trois agences différentes (l’Administration de la sécurité et de la santé au travail (OSHA), le Programme national de toxicologie (NTP) et l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC) ont tous classé le SLS comme non cancérigène.
Snopes.com pose cette question : « Alors, d’où provient l’idée selon laquelle le SLS est cancérigène ? »
Dans les années 1970, certains shampoings ont été contaminés par de petites quantités de nitrosamines cancérigènes. On a déterminé que les laurylsulfates d’éthanolamine utilisés dans ces shampoings étaient la source de la contamination par la nitrosamine et les fabricants ont pris des mesures correctives.
Le narrateur a dû confondre le laurylsulfate d’éthanolamine avec du laurylsulfate de sodium pour affirmer qu’il était cancérigène.
Concernant son potentiel irritant, un rapport de l’US National Library of Medecine (National Institutes of Health) le décrit comme suit :
Le Sodium Laureth Sulfate n’a pas de obtenu de résultats défavorables dans les essais toxicologiques. [C’est] un irritant cutané et oculaire, mais pas un allergène. […] Il existe un potentiel d’irritation avec des sels d’alcools éthoxylés sulfatés, mais en pratique ils sont très rarement irritants en raison des formulations dans lesquelles ils sont utilisés.
Quant à l’accusation de « perturbateur endocrinien », elle n’est pas du tout fondée.
Le « Méthylisothiazolinone »
Selon « Que Choisir« , ce conservateur largement utilisé par les fabricants de cosmétiques est responsable d’une véritable épidémie d’allergies. Il est désormais interdit depuis le 12 février 2017 dans les produits sans rinçage.
Mais concernant la neurotoxicité évoquée, elle n’a été prouvée qu’en tests in vitro, et n’existe pas à la dose utilisée dans les cosmétiques. Un groupe d’experts a prouvé l’absence de neurotoxicité dans de nombreuses études in vivo, et affirme que le MIT ne serait pas neurotoxique lorsqu’il est utilisé en cosmétique.
Le « Tetrasodium EDTA »
Il est utilisé comme stabilisateur de produit vis-à-vis de la dégradation par les bactéries, dans les domaines de l’agroalimentaire et de la cosmétique. L’INRS (Santé et Sécurité au Travail) affirme qu’il provoque une sévère irritation des yeux (mais lorsque le produit est manipulé à l’état brut évidemment) et peut donc aussi être l’objet d’allergie, mais il n’est pas cancérigène … En effet, ce n’est pas parce que le formaldéhyde, nécessaire à sa fabrication, est cancérigène, que l’EDTA l’est forcément.
Conclusion
Il faut tout de même se rendre à l’évidence, les produits cosmétiques sont contrôlés et réglementés, et si des études sérieuses démontraient un risque cancérigène, vu la gravité de la situation, les produits incriminés seraient rapidement retirés de la vente.
Certains ingrédients, bien qu’ils soient toxiques à forte dose, ne sont aucunement dangereux s’ils sont utilisés à faible dose, comme c’est le cas en cosmétique. Et rappelez-vous que ce qui est allergisant pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre.
Sources : US National Library of Medecine – Que Choisir – Snopes – 60 millions de consommateurs – INRS
Oct 3 2017
Non, les ingrédients employés dans les produits « Dove » ne sont pas cancérigènes !
De nos jours, les grandes marques sont de plus en plus critiquées, voire accusées de provoquer le cancer à cause de l’utilisation de leurs produits, tandis que d’autres produits sont soi-disant anti-cancer, alors qu’ils ne le sont en aucun cas.
Le cancer, quel qu’il soit, est un sujet qu’une quantité de sites de pseudo-médecine aime publier. Leurs publications sont la plupart du temps truffées d’erreurs, erreurs que des sites de santé sérieux ne commettraient pas.
Bien souvent, ces publications sont des (mauvaises) traductions de sites anglophones et des réinterprétations plus qu’hasardeuses, ou encore issues de vieilles rumeurs non prouvées.
Nous remarquons aussi que de plus en plus de grandes marques, recommandées par le passé pour leurs bienfaits, sont maintenant décriées, jusqu’à en devenir soi-disant dangereuses pour la santé …
Notre article n’est pas là pour défendre les grandes marques mais pour rétablir la vérité sur ce qui doit l’être, grandes marques ou non.
Revenons à la publication de « eddenya.com »
Constatation est faite que les ingrédients, que ce soit le « Méthylisothiazolinone » (MIT), le « Tétrasodique EDTA » ou le « Sodium Laureth Sulfate » (SLS), n’ont jamais été reconnus cancérigènes, mais comme de « possibles allergènes pour certaines personnes« , ce qui n’en fait pas une généralité. Rappelons que si une substance a un potentiel irritant ou allergisant, cela ne veut pas dire que toutes les personnes qui l’utilisent vont développer une irritation ou une allergie !
Le « Sodium Laureth Sulfate«
Le SLS est un tensio-actif très couramment employé dans les produits cosmétiques (dentifrice, shampoing, …), et pas seulement par la marque « DOVE ». Il crée la polémique sur la toile par son soi-disant potentiel cancérigène, mais affirmer ceci est totalement FAUX.
En effet, trois agences différentes (l’Administration de la sécurité et de la santé au travail (OSHA), le Programme national de toxicologie (NTP) et l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC) ont tous classé le SLS comme non cancérigène.
Snopes.com pose cette question : « Alors, d’où provient l’idée selon laquelle le SLS est cancérigène ? »
Dans les années 1970, certains shampoings ont été contaminés par de petites quantités de nitrosamines cancérigènes. On a déterminé que les laurylsulfates d’éthanolamine utilisés dans ces shampoings étaient la source de la contamination par la nitrosamine et les fabricants ont pris des mesures correctives.
Le narrateur a dû confondre le laurylsulfate d’éthanolamine avec du laurylsulfate de sodium pour affirmer qu’il était cancérigène.
Concernant son potentiel irritant, un rapport de l’US National Library of Medecine (National Institutes of Health) le décrit comme suit :
Quant à l’accusation de « perturbateur endocrinien », elle n’est pas du tout fondée.
Le « Méthylisothiazolinone »
Selon « Que Choisir« , ce conservateur largement utilisé par les fabricants de cosmétiques est responsable d’une véritable épidémie d’allergies. Il est désormais interdit depuis le 12 février 2017 dans les produits sans rinçage.
Mais concernant la neurotoxicité évoquée, elle n’a été prouvée qu’en tests in vitro, et n’existe pas à la dose utilisée dans les cosmétiques. Un groupe d’experts a prouvé l’absence de neurotoxicité dans de nombreuses études in vivo, et affirme que le MIT ne serait pas neurotoxique lorsqu’il est utilisé en cosmétique.
Le « Tetrasodium EDTA »
Il est utilisé comme stabilisateur de produit vis-à-vis de la dégradation par les bactéries, dans les domaines de l’agroalimentaire et de la cosmétique. L’INRS (Santé et Sécurité au Travail) affirme qu’il provoque une sévère irritation des yeux (mais lorsque le produit est manipulé à l’état brut évidemment) et peut donc aussi être l’objet d’allergie, mais il n’est pas cancérigène … En effet, ce n’est pas parce que le formaldéhyde, nécessaire à sa fabrication, est cancérigène, que l’EDTA l’est forcément.
Conclusion
Il faut tout de même se rendre à l’évidence, les produits cosmétiques sont contrôlés et réglementés, et si des études sérieuses démontraient un risque cancérigène, vu la gravité de la situation, les produits incriminés seraient rapidement retirés de la vente.
Certains ingrédients, bien qu’ils soient toxiques à forte dose, ne sont aucunement dangereux s’ils sont utilisés à faible dose, comme c’est le cas en cosmétique. Et rappelez-vous que ce qui est allergisant pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre.
Sources : US National Library of Medecine – Que Choisir – Snopes – 60 millions de consommateurs – INRS
By Team Hoax-Net • Médical/Santé • • Tags: Allergènes, cancer, Dove, méthylisothiazolinone, MIT, Perturbateurs endocriniens, SLS, Sodium Laureth Sulfate, Tétrasodique EDTA