Non, pas de panique, le monstre d’Annemasse n’est pas de retour

En fait il s’agit d’une vieille publication  sur laquelle on a incrusté un message « d’alerte »  publiée ce 9 Mars 2018.

Heureusement, les commentaires sous cette publication ont tout de suite démenti ce message… c’est déjà un bon point dirons nous…

Résumé des faits :

En effet, il s’agit d’une affaire qui fit grand bruit : une petite fille, Sophie, âgée de 10 ans en mars 1986 à Annemasse, en Haute-Savoie était retrouvée morte. Sophie Bouvier n’avait que 10 ans et était sa première victime, c’est son frère qui l’a retrouvée en rentrant du collège, pieds et poings liés, noyée dans la baignoire. Son agresseur présent, lui a calmement demandé « Où est Sophie ? » avant de quitter l’appartement et de disparaître pendant six ans.
La traque du «monstre d’Annemasse» durera six ans, et elle mènera à Gilles de Vallière, dit « l’assassin aux cordelettes », qui fit au moins cinq victimes. Le meurtrier, un très jeune homme, photographiait les femmes en secret, prenait des notes puis classait des centaines de photographies.

En 1993, son procès s’ouvre alors qu’il a  26 ans et révélera un «pervers incurable», qui se mutilait en secret, sans doute pour échapper à son propre traumatisme : un viol qu’il avait subi enfant.


Il purge toujours actuellement une peine de prison à perpétuité… donc il n’y a pas lieu de publier un tel message qui pourrait créer un état de panique chez les femmes et jeunes filles. C’est d’une inconscience totale, lorsque l’on sait que le partage se fera sur la toile sans souvent même vérifier !


Conseil :
Si une personne est recherchée pour  des méfaits, partagez un avis de recherche judiciaire où d’un media officiel, car dans tout autre cas cela pourrait vous coûter cher. Même les pires criminels peuvent déposer une plainte « Condamnations en ligne et droit à l’oubli »  le saviez-vous ?
Vous, vous n’aurez certainement pas les moyens de vous défendre comme un grand média.

Condamnations en ligne et droit à l’oubli :

Une personne condamnée a demandé aux juges, mais sans succès, d’ordonner à la société Le Dauphiné Libéré, la suppression sur son site internet de l’article intitulé ‘Lucien-Gilles de Vallière, un pervers incurable’ et de l’article intitulé ‘la libération des meurtriers et violeurs d’enfants en question’. L’introduction du nom du condamné dans les moteurs de recherches faisait apparaître de nombreuses entrées le concernant y compris une galerie de photographies se rapportant à ses procès, permettant ainsi aux personnes intéressées par sa situation de se renseigner.

Le condamné n’avait dans ce cas, apporté aucune preuve que les articles de presse « litigieux » étaient un obstacle à sa demande de libération conditionnelle et à sa réinsertion et ne démontrait pas non plus l’urgence à voir ordonner la suppression des articles litigieux.


Et pour terminer :


la « capture écran » du média « Le Messager – Edition Genevois.fr » est réelle, elle date de l’époque où le suspect était recherché après deux agressions dans la région, mais où le nom de l’agresseur n’était pas encore connu, ce qui explique le titre de l’article.

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Sources : ladepeche.frcriminocorpusterrafemina.comfr.calameo.comactoba.com/droit