Non, un « INSECT SPY DRONE 5G » n’existe pas encore.

Des recherches toujours en cours dans le domaine scientifique et militaire concerne le développement de micro-véhicules aériens (MAV), de minuscules objets volants destinés à se rendre dans des endroits impossibles à atteindre (sans risque) par des humains ou d’autres types d’équipements.
L’une des principales applications militaires envisagées pour les véhicules utilitaires légers est la collecte de renseignements (grâce à l’utilisation subreptice de caméras, de microphones ou d’autres types de capteurs).
Parmi les applications les plus extrêmes avancées pour de tels dispositifs, il est possible qu’ils soient finalement utilisés comme des «armes à essaims» pouvant être lancées en masse contre les forces ennemies.

Certains efforts de recherche sur le MAV ont consisté à essayer d’imiter des oiseaux ou des insectes volants pour atteindre des capacités de vol impossibles à atteindre par d’autres moyens de propulsion aérienne.

En 2007, lors d’une conférence sur la robotique, un modèle MAV ressemblant à un bogue, avec une envergure de 3 cm, a été présenté.
En 2008, l’US Air Force a publié une vidéo simulée illustrant les VAM sur la taille des bourdons.
En 2012, des ingénieurs de la Johns Hopkins University étudiaient vol de papillons pour «aider les petits robots aéroportés à imiter ces manœuvres».

L’objet spécifique ressemblant à un moustique illustré ci-dessous n’est toutefois qu’une maquette conceptuelle du dessin d’un MAV, et non une photographie d’un dispositif en fonctionnement «déjà en production».

Et bien que prendre des échantillons d’ADN ou insérer un suivi par micro-RFID, les dispositifs sous la peau de personnes sont des applications MAV qui pourraient être un jour possibles, de telles possibilités semblent actuellement être de la fiction spéculative plutôt que de la réalité.

Certains ont affirmé que le gouvernement américain avait non seulement étudié et mis au point des MAV ressemblant à des insectes, mais les avait employés de manière furtive à des fins de surveillance domestique, d’autres maintiennent que les obstacles techniques à la création de robots volants de la taille d’un insecte doivent encore être surmontés.

Toujours est-il qu’à l’heure ou nous écrivons cet article, si il y a bien des recherches dans ce sens, cet « Insect Spy Drone » qui est équipé de micro-caméras et de micros, et qui de plus prélèverait de l’ADN et implanterait une micro puce sur un corps humain n’existe pas encore, mais existera peut-être un jour dans le futur.

Snopes.com – francetvinfo.fr